Humeur
La Charte de Monique
Publié le 11/10/2022 à 11:59
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Écrit par La Rédac' |
Temps de lecture : 01m56s
Construite sur un modèle assez semblable à la Charte de Munich qui édicte les dix devoirs du journaliste et ses cinq droits, la Charte de Monique expose les obligations du contributeur de Libres Commères. Pour les droits, mieux vaut aller les chercher soi-même dans une autre convention collective.
Il faut :
- Chercher régulièrement la définition des mots vérité, vraisemblance et véracité dans le dictionnaire. A défaut, utiliser Wikipédia.
- Ne dire que ce qu'on ne va pas regretter par la suite. Dans le cas contraire, tant pis.
- Respecter la réalité à restituer surtout si elle fait chier. C'est un peu comme l'orthographe en somme. C'est casse-couille mais on n'y coupe pas.
- Défendre la liberté de savoir, le droit de ne pas savoir et l'envie de savoir qu'on n'a pas envie de ne pas savoir.
- Ne bidouiller l'info que pour la rendre encore plus vraie que nature comme dans le Dolafi et son enfant naturel, le Gorafi.
- Chercher l'expression loyauté envers le prolétariat sur Wikirouge. Servir frais et à toutes les sauces.
- S’obliger à respecter la vie privée des personnes, mêmes celles à qui une petite indiscrétion ne ferait pas de mal. Cela dit, elle n'avait qu'à pas faire le cake sur FaceBook, Instagram et Ombileaks.
- Rectifier toute information publiée qui se révèle inexacte. Tout le monde peut se tromper sauf Chuck Norris et Vlad Poutou. En cas de litige, ce sont les Ukrainiens qui tranchent.
- Garder secrète l'identité des sources d'information, surtout à Dole, chez Mumu, à la Bobine et quand ça parle des élus de droite.
- S’interdire les accusations sans fondement. Ça s'appelle de la diffamation et ça peut coûter cher. Et on n'a pas les moyens.
- Éviter le plagiat et se donner au moins la peine de reprendre l'info en modifiant le texte. C'est un excellent exercice que la réécriture.
- Refuser un avantage, même en nature, pour publier ou supprimer une information. Pour la crème de marron, nous contacter en MP.
- Ne jamais confondre le métier de journaliste et le rôle d'intellectuel organique : le premier restitue ce que tout le monde aurait pu voir, le second essaie de comprendre ce que peu de gens veulent savoir.
- Refuser toute pression extérieure et ne pas laisser le rédacteur en chef caviarder les articles. Encore moins les secrétaires de rédaction surtout s'ils sont illettrés. En même temps, à Libres Commères, c'est principalement le président et l'astrologue qui relisent.
- Ne pas hésiter à dézinguer ceux qui le méritent par leur suffisance, leur jobarderie et leur position sociale dominante.
- Éviter de tirer sur l'ambulance sauf si le comité de soutien de Rim El Mezoughi au grand complet est à l'intérieur. Monique Tarrasse
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À propos de l'auteur(e) :
La Rédac'
Donner la parole à ceux qui ne l'ont pas, voilà une noble cause ! Les articles de la Rédac' donnent le plus souvent la parole à des gens que l'on croise, des amis, des personnalités locales, des gens qui n'ont pas l'habitude d'écrire, mais que l'on veut entendre...
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