Si j’étais présidente...

Si j’étais présidente, j’aurais décidé rapidement des mesures fortes et j’aurais mobilisé le pays pour :

•  Fermer les frontières rapidement Relancer la fabrication de masques à fond
• Dépister systématiquement la population
• Accélérer la fabrication des respirateurs
• Embaucher en masse du personnel soignant
• Réouvrir les hôpitaux de proximité
• Organiser confinement et approvisionnement par la constitution de brigades locales
• Consulter les médecins et responsables de terrain pour adapter les mesures
• Encourager le droit de retrait des salariés pour les protéger
• Abriter les SDF afin qu’ils puissent aussi être confinés
• Informer chaque jour la population de l’état de la situation grâce à la cellule de crise...

Et que fait ce gouvernement ?

Pas un mot sur les moyens octroyés à l’hôpital ...

Il dit tout et son contraire : on doit être confiné mais on peut sortir pour aller travailler, prendre les transports en commun, se rédiger une autorisation pour se déplacer ( le gag majeur !). Le « civisme » est donc de faire tourner l’économie, pas de sauver des vies (coucou Pénicaud ! ).

Il instaure un système d’amendes. Il prend des ordonnances qui portent atteinte à la durée du travail, aux congés, aux RTT. Il parle des mesures économiques pour les entreprises mais pas des mesures de soutien aux soignants et à tous ceux et celles qui sont sur le front de la lutte ...

Et, en plus, ils connaissaient la menace sanitaire grave depuis janvier !

Nous avons affaire à une clique de cyniques malfaisants, voire assassins. La start-up nation est down. Management et communication ne sont qu’incompétence et mauvaise mise en scène d’un freluquet qui se la joue « père de la nation ». Il nous gronde et nous sermonne. Si la situation s’aggrave, ce sera donc à cause de notre insouciance !!! Oui, il y aura un avant et un après coronavirus et ça risque de leur faire drôle. Parce que la « guerre », on va la faire : contre leur monde factice, indécent et criminel.

Jeanne Moll l’irrévérencieuse