Je viens de me cogner, et c'est le bon terme, à la dure réalité du débat parlementaire, et… c'est une épreuve... de plus, comme l'ours (parce que l'ours en plus...).
Ouais, on ne vit pas dans un monde de bisounours, mais dans un monde où les prédateurs règnent, et sont prêts à tout, pour « bouffer » le petit... Il y a bien longtemps qu'on le sait, nous, les pauvres, les indigents, les sans-dents comme disait l'autre con... dont l'ennemi était la finance...
Depuis le moyen-âge, savez-vous pourquoi ce sont les pauvres qui doivent payer l'impôt ?.... Car ils sont les plus nombreux... ! cette logique ignoble et infernale s'accélère avec le néolibéralisme, s'en est à vomir... et à se révolter, en continuant d'espérer toujours dans un monde plus juste.
Mais il ne viendra pas tout seul, il faudra combattre, revendiquer, lutter, car les avancées sociales n'ont jamais été « offertes », mais conquises. L'exemple parfait, c'est les congés payés...
Rappel des faits, en 1936, après la victoire du Front Populaire, spontanément, les ouvriers de tous poils, hors consignes politiques décident d'une grève générale pour obtenir, notamment des congés payés, 15 jours à l'époque, mais c'était une première, avant tu bossais tout le temps, même le dimanche et en famille (mais de quoi se plaignent-ils?)... Et ils ont été entendus...
Sans détermination, tu n'obtiens rien de ce système, et croire à la mansuétude du patronat pour partager les richesses qu'il accumule sur la sueur des ouvriers, comme le préconise Madame Borne dans son discours, est soit de la méconnaissance des rapports sociaux(ce que je ne pense pas du fait de son formatage, c'est une technocrate), soit de l'hypocrisie, voire de la malhonnêteté, ce qui en politique est une tradition millénaire.
En outre, durant son discours à l'Assemblée (et je suis extrêmement sensible aussi au langage non-verbal) bonjour les clins d’œil au RN, nous sommes très loin, à des années lumières même, du discours macroniste d'entre les deux tours de la présidentielle. Le danger, « l'ennemi », pour reprendre les propos du ministre de la répression, c'est la NUPES...
C'est épatant, le journal des pieds nickelés, Bayou, le PS, si longtemps courtisés, et bien sûr, le PC et LFI sont plus néfastes pour les institutions que la peste brune qui pourrit à la fois l'Assemblée et la vie républicaine... la vie tout court...
Madame Borne ose faire appel au « corps social » pour éviter le « blocage », mais à qui la faute ? Balaie devant ta porte, « corps social », cor aux pieds, l'arme au pied et larmes à l’œil, et surtout larmes aux pieux, aux boomers bien-pensants et bien-votants, qui nous en ferons chier jusqu'au bout, en faisant comme les riches, en ne pensant qu'à eux et en bénéficiant des acquis que d'autres ont obtenu pour eux, par la lutte, à laquelle ils n'ont jamais participé... Là aussi, ce sont des « profiteurs de guerre », d'une guerre sociale, entamée pour eux, car ils votent beaucoup plus que les jeunes qui sont dégoûtés, et on peut les comprendre... c'est écœurant...
Ha, les boomers, ils doivent le trouver sympa Danny le rouge, qui en plus d'être une tête à claques, bouffe à tous les râteliers sociaux-démocrates et néolibéraux... Mais, je m'égare...
Madame Borne nous parle du temps du compromis, de coopérer... et pourquoi pas de la collaboration pendant que tu y es ? On y voit clair dans ton jeu... C'est pas un jeu, c'est la vie des gens...
On nous enfume … la confiance, comme le respect, c'est mutuel ou ça n'est pas...
Ça ne pourra pas durer...
Hasta... Siempre...
Miguel Staplinkrust
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