Mode sombre

C'est toujours avec un plaisir non dissimulé, que les cancres que nous sommes se réjouissaient des bâches ramassées par les premiers de la classe, et annoncées par des maîtres ou professeurs confus du résultat de leurs disciples favoris, dans une euphorie vengeresse et égalitaire par la masse... promise à une dure vie de labeur...

J'ai eu l'occasion d'évoquer comment nous traitions, jadis, à la récré, ceux qui ne cherchaient déjà à l'époque qu'à asseoir leurs positions, leurs statuts en écrabouillant les autres, ceux qui avaient le plus de problèmes, bref, les plus en difficultés... Mais les temps changent, et arrive l'heure où les donneurs de leçons finissent par en prendre... plein la gueule... Quel bonheur !

Et là, l'heure est grave, et palpitante, car tous ces fiéfés connards de Renaissance viennent de ramasser un série de gifles fortes et appréciables, pour les fauteurs de troubles que nous resterons à jamais, au fond de la classe, épris de justice, et d'un radiateur chaud (ce qui n'est plus d'actualité), et surtout rêvant de Liberté... et de nos jours de casserolades unitaires... et entendues...

Celle-ci, la Liberté, nous glisse entre les doigts, petit à petit, goutte après goutte, comme un vieux qui se pisse dessus, et activée par l'action inquiétante du ministre de la répression (écoutez le 2éme album de Trust « Répression ») qui interdit, via ses préfets, tantôt les casseroles, tantôt les sifflets, les manifestations, les rassemblements ou les cartons rouges, et favorise avec des médias complices, par le silence, les déplacements de plus en plus compliqués pour les premiers de la classe de ce gouvernement complètement à côté de la plaque, et qui refuse de se remettre en question. On voudrait nous bâillonner, ce ne serait pas pire...

Là où cela devient énorme, c'est quand les agences de notations, pour laquelle ils nous demandent de courber l'échine, ce que nous refusons et refuserons, et devant qui ils font tant de courbettes (pirouette-cacahuette), leurs annonce une note catastrophique, le jour même de la finale de la Coupe de France de football (je connais au moins un comptable qui suit l'actualité sportive), ce qui montre bien à quel point notre gouvernement est isolé, tant à l'international, dans le pays et, plus grave encore du point de vue de l'économie.

Les Véran, Guerini, Lemaire, etc, se font envoyer Fitch par l'agence du même nom, ce samedi 29 avril... Ha, ha, monde cruel !

Fitch-moi le camp, Fitch-moi la paix, dégage, dégagez tous, faites place libre, au peuple!

Et tous dans la rue le 1er Mai, camarades, ils ne peuvent pas s'en sortir de ce bourbier qu'ils ont choisi, et on ne veut pas des sables mouvants de l’extrême-droite comme alternative .

« Ceux qui vont combattre te saluent »

Hasta...Siempre...


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À propos de l'auteur(e) :

Miguel Staplinkrust

Révolté de nature et pirate indépendant, le rock et le blues m'ont toujours aidé à cheminer. Passionné d'Histoire, de préhistoire aussi, d'humanité en fait, dans un monde qui en manque cruellement, la pratique du rugby m'a convaincu de l'importance de la solidarité, du combat, et par conséquent de l'espoir... Aujourd'hui, à travers Libres Commères, j'essaye de partager ma vision d'un monde que je continuerai de rêver plus juste, malgré tout... Hasta... Siempre


Révolutionnaire en retraite

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