La Feuille (échappée italienne)
La citation du jour : "Je suis mère, Italienne et catholique": Giorgia Melloni
Tiens, revoilà l’Italie ! Après la branlée qu’ils nous ont mise au foot, fallait vous en douter, je pouvais pas laisser passer ça. L’Italie pays cher à mon cœur, je l’ai parcourue de long en large – enfin, surtout en long, vu que pour la largeur, c’est nada ! J’y ai plein d’amis, les gens sont charmants. Bon d’accord y a aussi des cons – les Italiens disent stronzo(i) étron(s), moi je trouve ça plus classe de traiter les gens de fèces (pas fesses), ça évite l’éternelle allusion salace au périnée féminin – mais l’impression globale est largement positive.
Bon, "mère italienne et catholique" ça veut dire quoi ? Ben que les autres elles n’ont qu’à aller se faire brouter le minou ailleurs et laisser les confessionnaux aux natives : ça règle la question du mariage des prêtres (enfin en partie parce qu’il y a reste celle épineuse de l’attrait des sacerdoti pour les petits garçons).
"L’Italie aux Italiens", bon ça ne l’a pas empêchée de régulariser 450 000 migrants, du sang neuf en quelque sorte pour régénérer l’équipe de foot – la Nazionale – incapable de se qualifier en coupe du monde depuis vingt ans. Elle n’est pas à une contradiction près la Mellolo, mais on l’aime bien quand même ... elle est plus photogénique que la Marinade (la Mello contrairement à la Marinade, serait-elle ravie au lit (1) ? Y a des chances car vu la tronche de Giordano (6), elle doit pas hurler avec les loups quand elle monte au paf la Marinade).
Postfasciste l’Italie ? Que nenni, le MSI existe depuis 1945, et comme le dit Marco Cimmino (2), comme on ne pouvait pas fusiller tous les gens compromis après la guerre, ben on les a laissés là où ils étaient.
Ce qui me gène avec l’Italie, et ce à cause de mon attachement indélébile à la Botte (l’attachement, c’est comme les pollutions nocturnes, ça laisse des traces plutôt coriaces, que même la Mère Denis, elle a beau jouer les Lavandières du Portugal (3) avec son battoir ♪♫♪ elle y peut pas grand-chose !) ce qui me gène disais-je, c’est malgré notre amour pour l’Italie, nos dirigeants y se regardent toujours de travers : la faute à l’histoire !
- D’abord, en 1861, malgré les accords, on leur a piqué le Mont Blanc.
- En 1864 on s’est opposés à l’annexion des Etats Pontificaux vu que l’Impératrice était accro au goupillon et à l’eau bénite (4)
- En 1891 on leur a piqué la Tunisie (zizi)
- En 1918 y a eu la Victoire Mutilée chère à d’Annunzio (ziozio)
- En 1940, là c’est eux qui nous ont attaqués en faux derches. Mal leur en a pris car la Ligne Maginot a fait le boulot (lolo) – j’y reviendrai un jour.
- Sans oublier Fabrice del Dongo (le jambon (5) de Parme) qui s’est fait piquer son cheval
Une dernière chose quant à la feuille de chou un rien condescendante d’hier, mon emblème à moi c’est le faux cil et le marc tôt : cette fois faut que j’esplique, tout le monde a pas le même QI : c’est le café aux aurores après labourage sauvage d’une fausse blonde pas démaquillée CQFD
(1) Facile et éculée, mais faut bien enseigner aux plus jeunes
(2) Ne pas confondre avec Marco Cimino Parrucchiere Milano
(3) Allez donc voir par là.
(4) L’eau bénite, ça sert aussi à se laver le frifri après les extases nocturnes pour éviter les grossesses indésirées, et neutraliser les assauts répétés du goupillon ; on appelait ça "jeter le bébé avec l’eau du bain" de siège of course. Mais ça c’est une autre histoire.
(5) On l’a vraiment pris pour un jambon
(6) Le Giordano, il a pas que le bulbe ramolli, il a aussi des métastases génitales mollissonnes (encore un néologisme mais ça vaut mieux qu’un long discours)
À propos de l'auteur(e) :
Iléon Tataniel
Producteur de salades (les textes) et penseur solitaire.
Géologue éclectique
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