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Brèves fielleuses

Publié le 08/10/2024 à 18:27 | Écrit par Christophe Martin | Temps de lecture : 02m07s

BRUNO LE MAIRE EN SUISSE.- Il semblerait que l’ex-ministre de l’économie le plus mauvais qu’on ait eu depuis la création du poste touchera au centre Enterprise for Society (E4S), un institut commun de l’École polytechnique fédérale de Lausanne, de l’Université de Lausanne et de l’International Institute for Management Development, entre 7000 et 8100 euros par mois, soit grosso modo la somme qu’il engrangeait pour saper le tissu économique français et le budget du pays. Mais cela l’obligera seulement à assurer deux cours par semaine pour les élèves du « master en management durable et technologie », et il dispensera également son savoir en géopolitique aux étudiants de bachelor (équivalent Bac+3) de la Faculté des HEC de l’Unil, ainsi que des cours de business et politique publique aux étudiants de MBA (Master of Business Administration) à l’International Institute for Management Development. ‘Tain qu’ça ronronne tout ça! A en croire ce qu’il raconte dans la presse locale, le codirecteur d’E4S Jean-Philippe Bonardi n’a pas dû suivre les actus françaises depuis longtemps : « Le partage de son expérience en tant qu’ex-ministre offrira aux étudiants des aperçus pratiques sur la manière dont les politiques peuvent être conçues et ajustées pour répondre aux besoins sociétaux ». Bel exercice de pantouflage donc pour un soi-disant grand serviteur de l’État qui ne sait pas ce qu’est un hectare, qui se pique de littérature au lieu de lire les rapports sur son bureau et qui a mis la France à genoux devant Poutine alors qu’il annonçait en bombant le torse qu’il allait faire le contraire. On espère que, malgré le fait qu’ils sont déjà dans un moule à gaufres capitaliste, les étudiants se rendront très vite compte que l’usurpateur est en outre un piètre orateur et un con. CM

OCTOBRE ROUGE.- Je m’escrime à le dire depuis longtemps, la recherche dans le domaine de la santé est du ressort de l’État. Le Téléthon, Octobre Rose, les Virades de l’Espoir et toutes les collectes pour de nobles causes sont les cache-misère d’un abandon de mission des pouvoirs publics. Les bonnes âmes qui cotisent et donc cautionnent de telles opérations caritatives entérine le fait que les gouvernements libéraux ne mettent pas assez d’argent dans le financement de causes nationales. Ouvrez donc les yeux, pas votre porte-monnaie ! L’argent public doit être là pour financer les laboratoires qui eux non plus n’ont pas à être privés ni financés par des fonds privés. Avoir recours aux dons dans un pays comme le nôtre pour financer ce qui devrait l’être par nos impôts est honteux. Imaginez un Minithon pour financer les salaires de nos ministres et vous comprendrez la nature du problème. Y a toujours de l’argent pour gaver les parasites mais jamais pour alimenter les fonds pour la recherche. CM




À propos de l'auteur(e) :

Christophe Martin

Passionné de sciences humaines mais d'origine bretonne, je mets mes études en anthropologie et mon humour situationniste au service de mon action politique et sociale.


Formateur dans l'industrie et pigiste au Progrès

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