Tiangong et Kasbarian
SE REVOIR, LÀ-HAUT.- Je découvre aujourd’hui seulement qu’il y a trois taïkonautes en orbite. Ils sont arrivés dans le Palais céleste (en mandarin standard: Tiangong) à bord du Vaisseau divin (Shenzhou) 19. Ça veut donc dire qu’il y en a eu 18 avant et que j’ai un sacré train de retard. En cherchant un peu, je découvre que 24 « yuhangyan » (en fait les Chinois ne disent pas trop taïkonautes) sont déjà montés à bord du Tiangong et que ça n’a pas fait beaucoup de bruit par chez nous: que voulez-vous, ces gens-là savent être discrets sur nos médias contrairement à Elon Musk. Et donc pour remédier un peu à cette incurie, Libres Commères vous offre le nom des trois nouveaux arrivants : Cai Xuzhe, Song Lingdong et Wang Haoze. C’est bien peu mais ce sera notre maigre et sincère contribution à un bel effort collectif trop souvent à notre avis passé sous silence. CM
TÊTE DE CON.- Je découvre également aujourd’hui que le nouveau ministre de la Fonction publique Guillaume Kasbarian a, non seulement une mentalité d’équarrisseur, mais qu’il en a en plus la tête. Je sais, c’est mesquin de ma part. C’est un peu comme si je jugeais les députés du Jura sur leur physique, ce serait ignoble et profondément injuste. Pour ne revenir à Kasbarian, après avoir déjà raconté pas mal de conneries sur les fonctionnaires, le voilà qui félicite Melon Usk (C’est une blague, pas une coquille!) pour sa toute récente nomination à la tête d’un ministère de l'« efficacité gouvernementale » en ces termes : « Félicitations pour avoir accepté ce super défi @elonmusk ! J'ai hâte de partager avec vous les meilleures pratiques pour lutter contre l'excès de bureaucratie, réduire la paperasse, et repenser les organisations publiques pour améliorer l'efficacité des agents publics ». Je n’ai pas l’impression que Melon Usk en ai quoi que ce soit à carrer… Quant à nous, voilà une tête de turc toute désignée : c’est tout de même un peu fâcheux que Kasbarian porte un nom d’origine arménienne. Mais bon, on assume. CM
À propos de l'auteur(e) :
Christophe Martin
Passionné de sciences humaines mais d'origine bretonne, je mets mes études en anthropologie et mon humour situationniste au service de mon action politique et sociale.
Formateur dans l'industrie et pigiste au Progrès
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