Brèves sur le déclin
TITANIC SHOW.- Chez Pascal Praud où il a son rond de serviette, Éric Naulleau résume ainsi la présidence de Macron : « Le clap de fin d’un règne qui n’a jamais commencé ». C’est une jolie définition du néant, ça ! Et Praud lui-même avec la finesse d’analyse qui caractérise les éditorialistes impartiaux de CNews a conclu : « Mais pourquoi il reste ? » Les rats quittent le paquebot et le commandant est à poil et à fond de cale du bateau ivre.
ERASMUS POUR LES TAULARDS.- Le président Macron n’est pas opposé à louer des places de prison à l’étranger pour lutter contre la surpopulation carcérale. On en est là… A quand les échanges linguistiques de prisonniers avec les États-Unis ?
QUE DIRE ? - Emmanuel Macron considère que « ce n’est pas à un président de la République de dire "Ceci est un génocide", mais aux historiens ». Heureusement que les Gazaouis ne comptent pas sur lui. Mais quel crétin, ce président ! Il ne jure que par le droit international et il laisse aux historiens le soin de constater qu’Israël aura bien exterminé sciemment les Palestiniens. Franchement…
TOUT ÇA POUR ÇA.- Bien évidemment, je n’ai pas écouté Macron en direct. Trois heures pour signifier son impuissance politique et faire étalage de sa vacuité de communicant, c’est trop pour moi. Jean-Michel Apathie estime que tout aurait pu être torché en 20 minutes et le média 20 minutes parle justement « d’une longue et éclectique soirée sur le plateau de TF1 ». Dire qu’on a encore deux ans à supporter ce « soufflé qui fait pschitt » qui ridiculise l’image de la France (et donc la nôtre aussi) à l’étranger. Bon, on peut aussi suivre l’exemple de Poutine, on ignore le petit poudré… jusqu’à son procès pour dégradation du pays. Là encore, ce ne sera pas l’Histoire qui jugera. Il faudra le faire nettement plus tôt avec les moyens du bord.
CQFD.- Le président de la République cumule les bévues et se prend des vestes à l’international, il se croit mais n’est rien, on l’humilie régulièrement sans qu’il s’en rende compte, il donne de vagues avis sur la politique intérieure pendant que son premier ministre s’embourbe devant une commission parlementaire, rien n’avance dans ce gouvernement sinon les mesures coercitives et les pourparlers vides de sens, le régime est exsangue, la corruption et le népotisme règnent avec la bénédiction des institutions qui protègent les escrocs au pouvoir. Une nouvelle constitution s’impose pour redonner de la démocratie et de la transparence au pays, déloger tous les Ferrand du système et les empêcher de revenir.

À propos de l'auteur(e) :
Christophe Martin
Passionné de sciences humaines mais d'origine bretonne, je mets mes études en anthropologie et mon humour situationniste au service de mon action politique et sociale.