Politique

Brèves de droite

Publié le 30/11/2024 à 10:26 | Écrit par La Rédac' | Temps de lecture : 01m33s

ÉCHAUFFOURÉE.- Samedi 19 octobre, notre bon maire se réjouit sur FB des 150 gourmands venus savourer une fondue au Manège de Brack, histoire de contrecarrer avec des mouillettes bien franc-comtoises le week-end antifa de l’UES. Cet enfoiré de Martin Gore, ultra gauchiasse s’il en est, ne trouve rien de mieux à faire que de se taper l’incruste sur le mur du maire. « Quel dommage ! J'avais rendez-vous avec l'Histoire à Monnières ! Une prochaine fois peut-être… » Et Monsieur Gagnoux, avec un à-propos d’enfer, il lui sert à l’autre coco: « J’irai probablement à “ combattre l’extrême gauche” au prochain rendez vous avec l’Histoire ». BAM ! En pleine poire ! Et il t’y ajoute un émoji d’genre clin d’oeil et sourire en coin. Pour ma part, j’aurais pas choisi çui-là mais bon! Parce que cette petite crevure de Martin Gore, il prends ça pour une incitation à la rétorque et de te répondre au maire qui n’en demandait pas tant : «  N'hésitez pas à me faire signe ! » Avec tout le manque de respect comme il se doit. Bon, au moins, on est fixé sur un point : l’ennemi de Jean-Baptiste Gagnoux, c’est l’extrême gauche et il a trouvé en Gore un échantillon de la dite engeance bien à point. Lazare Fébienléchoz.

LES CANONS DE LABARONNE.- A 69 ans, le député Renaissance Daniel Labaronne (non, ce n'est pas un pseudo !) n'a pas tout oublié de ses études d'économie. Il a suffi que le NFP propose de surtaxer les plus grosses entreprises pour que Labaronne monte dans les tours : «Tous vos amendements s’inscrivent dans une stratégie anticapitaliste, d’inspiration marxiste... s’attaquer aux riches pour aller vers une société sans classe, appropriation collective des moyens de production, s’attaquer à l’économie de marché», et on aboutira à «la dictature du prolétariat». Youpi ! A côté de lui, Eric Woerth, le roi du non-lieu, tirait à boulets rouges sur l'épouvantail de service : « Vos esprits sont mélenchonisés, et donc brutaux et agressifs, notre débat ne ressemble plus à rien». Ouh la la ! Et c'est vrai, l'Assemblée nationale ne ressemble plus à rien... et surtout pas à nous. Eugénie Sambouillir.




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