J’aime bien cultiver la joie, la joie simple (que d’aucuns taxent de "simplette") genre: je me réveille dans un lit, au chaud, avec la perspective d’un café odorant, dans un pays en paix et ceux que j’aime vont bien. Après, le reste, c’est bonus! Sauf que... depuis quelques temps, chaque jour nous réserve une nouvelle saloperie de nos gouvernants:
- la guerre aux pauvres avec les lois chômage, APL, handicap, reversion, retraites...
- la guerre aux savoirs avec E3C (un bac de merde), la précarité des vacataires, le manque de moyens en tous genres et les inepties des réformes successives...
- la guerre aux services publics de la poste, de la SNCF, de l’eau, de l’électricité, de la santé...
- la guerre à nos libertés avec l’état d’urgence permanent, l’extension de l’arbitraire de la police, de la justice et le bâillonnement progressif de tous nos champs d’expression...
ET LA VENTE A L’ENCAN DE NOS FLEURONS INDUSTRIELS: Alstom, Alcatel, aéroports, barrages, autoroutes, etc...
Je ne sais plus où donner de la colère! J’en tourbillonne de rage rentrée! Je m’étouffe d’indignation devant la misère qui s’étend. Et cerise sur le gâteau: leurs discours ineptes et celui des merdias. La bite à Griveaux et la bave de Castaner, le nouveau petit caudillo au ministère de la santé (un clone de Manuel Valls?), la foire d’empoigne des élections qui servent à rien… Ils se roulent dans la fange et le mensonge, nous prennent ouvertement pour des demeurés et foncent dans le mur avec persévérance. Alors, pour garder un peu de joie au cœur, je partage ma colère avec tous ceux qui prennent conscience et qui se bougent...
Et puis, je les regarde ces marionnettes dégénérées dont le visage se creuse au fil des jours, dont le dispositif de protection enfle à chaque sortie. Ils sont laids de turpitude et d’arrogance comme le sont tous les médiocres cupides et sans consistance.
Ils sont encore inconscients de leur fatale décadence. Ils ne savent pas que les gouvernements passent et que les peuples restent, qu’ils auront, ces pleutres, à rendre des comptes de tant de mépris et de misère...
Alors, ma joie revient car je les vois à notre futur « Nuremberg » se rendre compte que la « com’» ne leur sert à rien et que les couilles, c’est pas juste pour les sextapes.
Jeanne Moll, l’irrévérencieuse
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