Du pourquoi des pseudos
Un certain nombre de nos contributeurs préfèrent écrire sous pseudonymes ou ne carrément pas signer. Ils n'ont ni carte de presse ni situation dominante et comme nous vivons sous un régime foncièrement injuste où président l'entreprise et la bureaucratie macronarde qui ne sont pas à proprement parler des milieux démocratiques, ils craignent sans doute des représailles. A tort ou à raison.
D'autres le font par simple discrétion, pour ne pas attirer l'attention sur leur nom et uniquement délivrer ce qu'ils ont à dire.
Dans notre propre rédaction, Robot Meyrat dont vous avez compris que ce n'est pas le vrai patronyme, et par conséquent pas non plus le fils de D2R2, pense que « les pseudos quand c'est pour jouer et pas se masquer, c'est très bien » et qu' « être prisonnier d'une identité civile, ça c'est indigne. » Merci d'être passé et à bientôt !
A Libres Commères, nous n'avons jamais exigé que les papiers soient signés tant que les articles accouchés sous X n'accusent pas nommément qui que ce soit de cochonneries diverses et précises sans preuves valides à l’appui. Si des accusations sont portées contre des personnes, notre rédaction réclame que ces signalements soient faits dans l’intérêt général et la bonne utilisation des deniers publics, et non uniquement pour nuire aux personnes incriminées. Pas de règlements de compte pour faire le buzz.
Je signale au passage que les brèves non signées et souvent perfides de la version papier, c'est de moi (Martin). Nos élus sont au courant. Voilà.
Certains de nos détracteurs pensent que les propos doivent être assumés et nous le reprochent parfois. De notre côté, on n'en fait pas une affaire d’État. On préférerait que tout soit signé mais on ne peut pas l'imposer. Écrire, c'est déjà pas facile, alors si on demande de signer, on n'aura plus personne. Tout le monde se répand sur FaceBook mais quand il s'agit de construire un article un peu plus étoffé, ça se complique. Nous en sommes conscients. On abrite donc nos contributeurs sous l'ombrelle de l'anonymat quand ils le désirent, souvent facile à lever pour les plus perspicaces des lecteurs.
Mais signées ou pas, ce sont les informations, les idées et les prises de position qui nous intéressent, pour ceux qui les lisent mais aussi pour ceux qui les produisent car nous privilégions l'expression de ceux qui ne prennent que rarement la parole ailleurs et ceux qui n'ont pas toujours la plume facile (NDLR : rien de sessouel, Joséphine).
Ça n'a dérangé personne que Superman signe ses articles dans le Daily Planet sous le nom de Clark Kent. Bon, ben voilà !
Lucien Puget et Christophe Martin.
ATTENTION : sur le site, nous publions les articles de nos invités sur le compte de la rédaction. Ça ne signifie pas que nous en sommes les auteurs. Merci donc de lire le nom de l’auteur avant de réagir sur le web. Ça ne signifie non plus que nous soyons d’accord sur toute la ligne avec ce qui se dit dans l’article. Nous assumons ce que nous publions car comme l’a écrit Evelyn Beatrice Hall en 1906, elle-même sous le pseudonyme de S. G. Tallentyre : « I disapprove of what you say, but I will defend to the death your right to say it ». (NDLR : je n’approuve pas ce que vous dites mais je défendrai jusqu’à la mort votre droit de le faire. Si ça vous dit quelque chose, cela n’est pas étonnant puisqu’on l’attribue généralement à Voltaire qui a défendu la même idée avant elle). On n’ira peut-être pas jusque là tout de même…
À propos de l'auteur(e) :
La Rédac'
Donner la parole à ceux qui ne l'ont pas, voilà une noble cause ! Les articles de la Rédac' donnent le plus souvent la parole à des gens que l'on croise, des amis, des personnalités locales, des gens qui n'ont pas l'habitude d'écrire, mais que l'on veut entendre...
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