Mode sombre

Voici un petit texte qui va loin et qui nous emmène avec lui. Bon voyage!

 

Parfois je me demande sur quelle planète je vis. Est-ce bien celle qui est en feu, est-ce vraiment celle dont les médias dépeignent un portrait catastrophique ? Les mots ont-ils une même valeur pour évoquer soit les maux soit les remèdes, le verre à moitié vide ou à moitié plein ? Certains mots deviennent parfois des mots valises sans contenu, comme plaqués en trompe l’oreille, avec des images en trompe l’œil. D’autres réparent le monde, où l’homme de la terre vit la joie. 

Laissons les sons entrer par l’oreille ! (...musique connue avec le soleil...)
Donnons le La, leçon d’écoute, pour mieux s’entendre, carte du tendre. Quand l’ouïe dort, c’est de l’art, gents damoiseaux, à partager.
Ce n’est pas la même chose de dire, prenons garde à ce monde dangereux où la vie est méchante, et prenons garde à ce monde d’anges heureux où la vie aimée chante. Là où les volatiles ailés honorent la poésie. Ceux qui connaissent la mort du corps, ont parfois l’intuition de l’âme hors du corps. Le son vibratoire de nos tumeurs, n’a rien de prophétique, ni d’un ordre, tu meurs ! Et quoi encore ?
Notre monde est en feu, c’est bien ce dont il souffre et ça lui coupe le souffle.
Ne nous laissons pas enfermer, car l’enfer me ment, sans souci du regard des autres car le juge ment. Persévérons pour découvrir l’univers caché, décor ultime, c’est le moment d’être unis sur cette terre, tous unis vers elle.
Chacun sait qu’avec son potentiel la magie opère, l’âme agit, oh père !
La tendresse étant l’effet Mère, délice, fleur qui console, sollicitude, clef qui ouvre l’enfance de l’art. La récolte de l’amour est-elle perdue ? Pas si on sème tous ! Avec la gratuité la joie, sans vol, s’envole, observons les oiseaux dans cette terre à pies, trouvons l’ange et empruntons l’arc ange ciel, de nos corps pluriels. Là où la lumière si dense danse dans sa beauté.
L’homme pressent qu’accueillir le présent comme un présent ancre ses racines où le pré sent la sève, celle des feuilles nourries de lumière. La présence dans l’abandon c’est bon. Être leste déleste du super flux. L’imitation de la nature crée, sans dimension connue de l’esprit, en quantité illimitée (en lien avec les 100 ciels, les 108 perles, l’Unique – « Tout est Un »). Les corps se diffusent, de branche en branche, l’énergie subtile, volatile, fertile. L’oiseau vole sans souci de demain ni d’hier, il est dans la pureté de l’instant, cette façon d’être l’engage, philosophe aérien, musique vibratoire.
Ce qui est déjà plein ne peut pas se remplir, ce qui est vide n’est pas forcément à occuper, laissons vivre la présence immatérielle qui rayonne, ‘car paix dit aime’, du cœur vers l’univers, offert, à l’immense. Même l’enfant sait que Lego est un jeu de construction. Alors, déconstruisons nos certitudes ! La nature de l’esprit est claire lumière. Retrouvons la simplicité des cycles de la nature, là où l’homme vit la joie, détenteur de sagesse ancienne.
C’est dans le silence que se crée le sacré en secret. C’est dans la musique que la résolution de la bonne heure chante, dans notre domicile adoré. L’éveil panse l’inutile pour se centrer en profondeur.
Naître nu et sans parole a l’énergie qui carbure à la joie, être un et au-delà du langage, simple vibration. Franchir le seuil transforme l’inimaginable en possible.
La plume est légère, poids de l’enjeu de notre liberté, lisez, chantez à voix haute cette musique à l’oreille, qui la cueille et l’écrit comme elle l’entend. Laissons les idées au logis, œuvrons pour le bien commun. Trouvons la gravité sans pesanteur et la légèreté en profondeur. Carburons à l’énergie de l’enfance qui vibre de la joie. Ne soyons pas fou, retrouvons cette dimension nomade, élevons le monde dans les hauteurs, soyons auteurs de nos vies, inspirés et créatifs.
« Si tu cherches la lumière blonde, n’apporte rien du monde, viens seulement avec ton cœur. »
« L’essence du courage est la joie de faire le bien. »
« Le jardin de fleurs est en toi. »
Petit texte dédié aux vallées de trésors cachés. En chacun ?
Bruno / Norbu / Tibétain, Indien, Aborigène, savant fou qui ne sait rien, apprenti sage, à sa façon. 


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