Vous le savez ou pas, les brèves servent de variables d’ajustement pour le numéro papier. Il y en a souvent qui débordent et que vous retrouvez donc ici, sur le site. Cette fois-ci, on avait de la place en rab car la reprise est un peu difficile pour nos contributeurs. Tout y est passé sauf qu’il nous restait de l’info sous le coude mais que le temps pressait du côté de la mise en page et de l’impression. Aussi voici, à l’heure où nous mettons sous presse, trois brèves à retardement mais qui pour le coup vont prendre de l'avance sur le reste.

ÇA DÉRAILLE.- Notre informateur mobile à bicyclette continue à faire l’objet de tentative d’intimidation de la part des forces de l’ordre (on peut aussi appeler ça rappel au règlement sauf que…) et à entretenir une correspondance avec le Directeur de la prévention et de la tranquillité publique. En décembre, ce dernier a répondu ceci à notre cycliste de l’impossible: « Un arrêté municipal est en cours de rédaction pour interdire certains contresens cyclistes dangereux (dont le contresens de la rue du 21 janvier) dans les rues limitées à 30 km/h. Dans l'attente, la loi vous autorise effectivement à emprunter à contresens les rues limitées à 30 km/h. » En d’autres termes, les jours du contre-sens à vélo sont comptés à Dole. On vous tient au jus. Mireille Leparquet.

MALENTENDU?.- L’Accueil Citoyen des Réfugiés Nord-Jura (ACR) est un collectif qui s’occupe des demandeurs d’asile d’où qu’ils viennent. Le 24 octobre 2022, l’ACR avait fait une demande au Centre Social Olympe de Gouges afin d’obtenir une salle pour faire un accueil le samedi 17 décembre. Le 8 décembre, la mairie de Dole refuse sans que l’ACR ait eu connaissance du motif. Au moins pour le niet du Forum des Assos’ on avait prétexté le manque de places. La présidente de l’ACR Samia Coupat pose donc la question dans une lettre à Jean-Baptiste Gagnoux: Devrions-nous y voir une ostracisation d’ACR ? Le temps que les services municipaux cherche le mot dans le traducteur automatique et nous aurons une réponse. Ce ne peut être qu’un malentendu. A bon entendeur. Bernard Lhermite.

ÉDUQUER, EST-CE PRENDRE SOIN?- Stéphane Haslé s’est bien paré (bonjour Ambroise!) et préparé pour cette conférence sur le soin. C’est un peu normal, me direz-vous. Du coup, il n’a pas eu le temps de produire pour le numéro de Libres Commères de janvier. On ne lui en veut pas et on fera un effort pour venir l’écouter interroger les philosophes sur l’épineuse question de la “Paideia”. Bon, je fais le cake parce que je pompe sur son invitation. On parlera donc pédagogie dans la perspective du « Prendre soin » qui sévit toujours au Musée des Beaux-Arts. Ce sera donc dans le cadre d’Étoffe de Philosophe à la MJC, le vendredi 13 janvier, à 19h00. Blaise Hanvil