Brève de comptables
Dormez bien, bonnes gens... ou révoltez-vous si l'insomnie vous tenaille...
C'est par l'intermédiaire d'une information professionnelle que j'ai eu vent le 3 février dernier que « la » Covid était désormais classée comme une maladie ordinaire... Rien dans les médias, pas un mot, à ma connaissance sur ce scandale politico-médico-financier et, mais ce n'est pas un hasard dans mon propos, si ce terme vient en dernier, en terme de désastre humain...
Rien que ça, après tout le tintamarre ubuesque et délirant d'une certaine presse, à la solde d'un pouvoir qui me semble encore plus que jamais, aussi illégitime qu'inefficace dans la gestion de cette crise... sanitaire et surtout sociale. Nous y avons, sous le joug de la terreur organisée par la propagande politico-médiatique, perdu beaucoup de notre liberté, de notre raison et de notre sens républicain.
Rappelez-vous les « nous sommes en guerre », la dureté des confinements avec des effets désastreux sur l'ensemble de la population des nourrissons aux anciens, les Ausweiss que nous étions contraints de nous auto-signer afin de faire nos courses, ou tout simplement faire le tour du pâté de maisons (Staline n aurait pas su faire mieux)... Des masques...
Souvenez-vous aussi de la gestion calamiteuse de ce covid à l'hôpital, des victimes collatérales dues à cette même gestion (nous aurons les vrais chiffres dans plusieurs années, mais rien qu'autour de moi, j'en compte déjà 6, dont 3 sont décédés, les autres survivant tant bien que mal, avec des séquelles irréversibles, et une perte de chance évidente concernant le soin de leurs pathologies).
Et que dire des soignants non-vaccinés, mis au ban de la société, après avoir été applaudi tous les soirs à 20h00 pendant des mois, des travailleurs de 2ème ligne, salués puis aujourd'hui méprisés, pendant que Bolloré, Arnault et consort n'ont pas encore fini de compter les profits accumulés ?
Des dégâts sur une jeunesse privée de liberté et traumatisée à vie, sur des séniors maltraités, des familles bafouées de leur droit d'accompagner leurs proches au crépuscule de leurs vies, ils sont morts, seuls, dans l’intransigeance et l'inhumanité propre à ce capitalisme capable de mettre en place des mouroirs rentables mais ignobles... ?
C'est avec la même logique que vous est présentée cette réforme des retraites, par les mêmes responsables-irresponsables qui sont aux manettes, par la voix de Mr Dussopt, de Sieur Dussopt, dont on apprend qu'on lui aurait fait des cadeaux... Ha bravo, nous, on ne nous en fait pas...
Pas d 'erreur, c 'est le Sieur... Tout baigne dans l'huile, crasse et fétide, qui sent la sardine rance...
Plus que jamais, n'oubliez rien, et révoltez-vous contre ces brigands, ces voyous qui comptent sur votre silence complice pour écrire l'Histoire en notre défaveur...
Tous dans la rue, le poing levé, épaules contre épaules... Dehors les profiteurs... Le nez dans leur caca...
Nous sommes bien plus nombreux. Saurons-nous être au moins aussi déterminés à défendre les intérêts de la classe populaire face à ce système capitaliste ?
Hasta... Siempre...
À propos de l'auteur(e) :
Miguel Staplinkrust
Révolté de nature et pirate indépendant, le rock et le blues m'ont toujours aidé à cheminer. Passionné d'Histoire, de préhistoire aussi, d'humanité en fait, dans un monde qui en manque cruellement, la pratique du rugby m'a convaincu de l'importance de la solidarité, du combat, et par conséquent de l'espoir... Aujourd'hui, à travers Libres Commères, j'essaye de partager ma vision d'un monde que je continuerai de rêver plus juste, malgré tout... Hasta... Siempre
Révolutionnaire en retraite
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