Pandémies sans polémique

On quitte à peine une année complète avec Pasteur et ses piqûres, et voilà que la Cité du barbu enragé et la MJC sortent à nouveau l’artillerie lourde côté microbes, contagion et vaccination. La première édition de « Sciences-Fictions » ou « quand la science fait son cinéma aura lieu » du 1er au 5 mars et portera sur… les méchants virus, la contamination beurk beurk et bien sûr l’inévitable vaccin. Pas besoin de montrer son pass vaccinal, tout le monde pourra rentrer car certaines séances sont gratis et on reverra l’excellent Terry Gilliam « L’Armée des 12 singes » sans déplaisir ou Will Smith dans « Je suis une légende ». Les nostalgiques du Covid-19 pourront se taper « Contagion » de Soderbergh ou mieux, tous les épisodes d’« Épidémie », une série canadienne (attention, là, il faut casquer plus ou moins selon le nombre de doses) dont le titre peu servir de pitch. L’Experimentarium permettra à certain(e)s de se donner l’impression d’avoir un rendez-vous « meetic » avec un ou une scientifique promis(e) à un grand avenir: c’est comme un speed dating en nettement moins glamour. On vous passe tout un tas de manifestations que vous retrouverez sur le site de la MJC. Deux documentaires pourront intéresser nos amis Antipass. On vous en livre le descriptif en annexe. Par ailleurs, je vous signale que le Précepteur vient de sortir un podcast sur Thomas Kuhn, un épistémologue très fameux qui remet les pendules à l’heure sur le discours scientifique: comme d’habitude, c’est très didactique. Peut-être parce que le sujet m’est assez familier, je l’ai trouvé un peu plus « léger » que d’ordinaire. Mais pour les néophytes, il permettra d’avoir les idées claires sur l’hypothèse, la théorie, la validation, l’anomalie et le dogme. Cela constitue une bonne préparation pour aller ensuite affronter le discours scientiste en blouse blanche des gros médias. Mais pas de mauvais procès à l’avance sur « Sciences-Fictions » : que la science soit en débat, c’est une bonne chose, la science, c’est d’ailleurs du débat avant tout et la recherche de la petite bête, plus que le consensus parfois nécessaire en médecine. Mais lorsqu’on fait taire des gens avec des masques, des pass sanitaires et des propos terrifiants, c’est de la propagande dogmatique. Pas de la science. On n’oublie pas le printemps 2021 ! Ni les interdictions de spectacles ni les suspendus pour l’exemple. CM