CURIOSITÉ POLYSÉMIQUE.- Le philosophe marxiste Dominique Pagani nous a mis la puce à l’oreille et nous sommes allés demander confirmation à ChatGPT : « En allemand, le mot "Sünde" signifie "péché", tandis que "Schuld" peut signifier à la fois "dette" et "culpabilité". Ainsi, bien que "péché" et "dette" ne se disent pas avec le même mot, "Schuld" est le terme qui englobe ces deux concepts de manière plus large en ce qui concerne la culpabilité ou l'obligation. Si vous avez d'autres questions sur la langue allemande ou un autre sujet, n'hésitez pas à demander ! » Je ne sais pas quelle conclusion exacte on peut en tirer mais plus ça va, plus je me demande ce qu’on fout tous alignés derrière ces fils de Prusse qui ont pourtant regardé les Américains leur couper le gaz russe sans broncher. Je ne suis d’ailleurs pas le seul : Emmanuel Todd se pose lui-même la question dans le deuxième des entretiens mensuels qu’il accorde à Fréquence Populaire. Après L’Amérique de Trump, voici Allemagne : de la puissance à l'impuissance. Son interlocutrice cherche beaucoup ses mots mais Todd est au mieux de sa forme, très disert et drôle. Il applique sa théorie des structures familiales à la situation actuelle de l’Allemagne. Et c’est décapant pour les Européistes. Martin Ail de Guerre.

FÊTE DU CAPITAL.- Le travail a sa fête le premier mai et on en profite pour ne pas engraisser les actionnaires. Réclamons par conséquent une Fête du capital avec un jour chômé où on en profiterait pour ne pas accumuler : le Mardi gras me parait tout indiqué. Cette année, ça tombe le 4 mars : il est grand temps de nous secouer. Ras le bol de travailler gratuitement pour leur connerie de dette à la mords-moi-l’noeud, réclamons un jour de congé pour faire une grasse matinée crapuleuse, accompagner nos mômes dans les défilés du carnaval et délier les cordons de la Bourse. Elton Musc.

EUREKA ! - Un verre électrogène presque transparent et incolore, à la manière d’un double vitrage ordinaire. Autrement dit, des vitres, voire des écrans, qui produiraient de l’électricité en toute transparence ou presque (80% de transmission de la lumière). L’Université de Picardie Jules Verne et le CNRS ont mis dix ans à mettre cette « technologie photovoltaïque de rupture » au point. Bon, on ne s’emballe pas, ce n’est pas encore sur le marché et quand ça y sera (probablement avant 2030), il faut tout de même compter sur le double du prix d’un double vitrage classique mais on peut tout de même se réjouir de l’inventivité de nos têtes chercheuses. Tom Croisière.