Brèves de plaisanterie
QUI A DIT?.- « C’est précisément dans les républiques les plus démocratiques que règnent en réalité la terreur et la dictature de la bourgeoisie, terreur et dictature qui apparaissent ouvertement chaque fois qu'il semble aux exploiteurs que le pouvoir du capital commence à être ébranlé. » On vous donne un indice : ce n’est pas Raphaël Glucksmann. Et si vous n’avez pas encore trouvé, lisez la brève du dessous, la réponse se trouve après.
POUR FAIRE SON ENTRÉE EN SIXIÈME.- Selon un sondage Ifop-Fiducial pour Sud Radio paru le 7 avril, plus de trois sympathisants et/ou électeurs de gauche sur cinq considèrent que le député de la Somme François Ruffin « incarne bien la gauche », juste devant la figure sociale-démocrate Raphaël Glucksmann. Un résultat que confirme un titre de Libération, journal de la même gauche : Présidentielle 2027 : « A eux deux, Raphaël Glucksmann et François Ruffin représentent un candidat complet à gauche », une nouvelle bipolaire également confirmée par le premier secrétaire du PS (parti sociopathe) Olivier Faure, candidat à sa réélection à la tête d'un microcosme survivaliste et parasite qui ne sent plus trop la rose, qui lui aussi propose « une plateforme commune » de « la gauche non mélenchoniste » pour 2027, allant « de François Ruffin à Raphaël Glucksmann ».
Hé bien, croyez-moi, tout cela prouve une chose et une seule : en avril, ne te découvre pas un fils. Mélenchon a donc autre chose à faire que de moucher ces malpropres et il va se balader en France pour mobiliser au moins les sympathisants autour de cette satanée pétition pour la convocation d’un Assemblée constituante. On n’est qu’à 15 675 (samedi 12 avril, 21h52) et il faut 100 000 signatures. Ça reste quand même un projet un peu plus motivant que la minable coalition des socio-démolisseurs. Pour signer, c’est par ici.
RÉPONSE.- Lénine, Thèses sur la démocratie bourgeoise et la dictature prolétarienne, 4 mars 1919.
MISE AU POIL.- Qu’on ne se méprenne pas à lecture de l’antépénultième brève ! Je ne soutiens pas les Insoumis sur toute la ligne, loin s’en faut, Mélenchon me saoule et Bompard m’endort. Tout ce petit monde faussement agité est trop européiste et socialement frileux pour fédérer ceux qui y voient un peu clair dans tout ce merdier. Mais quand je contemple la médiocrité fangeuse de ceux qui leur crachent dessus ou les poignardent dans le dos, je ne peux pas m’empêcher de me ranger de temps en temps à leurs côtés. Après, c’est d’une gauche résolument communiste et souverainiste que viendront les perspectives.

À propos de l'auteur(e) :
Christophe Martin
Passionné de sciences humaines mais d'origine bretonne, je mets mes études en anthropologie et mon humour situationniste au service de mon action politique et sociale.