Séconfinement ou conquestration ?
Encore combien de jours ? De semaines ? En danger et parfois sans travail, sans paie… Nous sommes les otages impuissants d’un pouvoir qui ne prend pas les mesures évidentes et nécessaires à notre protection.
Si nous sommes en temps de guerre alors prenons des mesures de guerre ! Réquisition de l’usine Sperian pour les masques, de Luxfer pour l’oxygène, Sanofi pour la chloroquine, des cliniques privées pour les lits et respirateurs, des laboratoires pour les tests.
Nous devons exiger un dépistage systématique, exiger le traitement du Pr. Raoult pour les personnes infectées au tout début pour éviter la saturation des services de réanimation et la propagation du virus et enfin mettre fin progressivement au confinement des personnes saines. Et tout le corps médical sur le pied de guerre, à l’hôpital comme en ville, comme ils le demandent.
Les solutions sont à portée de main mais le gouvernement ne les décide pas. Combien de morts faudra-t-il encore ? Parce que, pendant ce temps-là, le saccage continue et le pouvoir entretient l’angoisse et le flou. Nos libertés sont attaquées. Nos conquis sociaux sont anéantis. Notre pays est en vente… Nos institutions sont prostituées. Nous ne voulons pas de vos « ausweiss », de vos amendes, de votre mépris qui nous accuse, (coucou Préfet Lallemand !), de vos propagandistes merdiatiques qui mentent, de votre politique à la petite semaine.
Nous voulons un état prévoyant, pas un état surveillant et infantilisant.
Et pour appuyer mon propos, voici un bon tour d’horizon de l’aberration des décisions gouvernementales, extrait d’une interview de Valérie Bugault, (docteur en droit, avocate et analyste géopolitique) par le site Réseau International : « En outre, je ne fais qu’effleurer rapidement, car l’énumération en serait vraiment trop longue, toutes les décisions politiques actuelles prises en opposition ouverte à l’objectif officiel d’enrayement de l’épidémie, qui passent par la classification début 2020 d’un médicament en vente libre depuis des décennies en substance vénéneuse, par le refus d’octroyer des autorisations administratives à des chercheurs proposant des tests pour détecter l’infection au coronavirus, par le refus de l’aide proposée par des industriels pour la fabrication de respirateurs… Ajoutons à cela, pour compléter le tableau, la déconstruction méthodique du service de santé publique, allant de la liquidation des stocks de matériels aux restrictions de lits et de personnels hospitaliers, aggravée depuis la présidence Sarkozy. »
Il semble que le populaire ait plus de maturité, de bon sens et surtout de courage que la clique qui nous gouverne… Dans le capitalisme outrancier : tout est marchandise, même nos vies...
RENVERSONS-LES VITE, ON SAURA QUOI FAIRE !
Semaine prochaine : réquisition des dividendes.
L’irrévérencieuse
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La Rédac'
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