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Voici un dossier très complet sur l’énergie éolienne rédigé par Nicolas Roques qui s’y intéresse depuis de nombreuses années. Loin des arguments à l’emporte-pièce pour défendre sa chapelle, l’auteur expose, sans que ce soit trop technique, tous les paramètres à prendre en compte pour se faire une idée de l’intérêt de l’éolien pour notre production nationale d’énergie. Toutes les objections argumentées peuvent être adressées au courrier des lecteurs de Libres Commères et nous nous engageons à publier les réponses qui nous sembleront offrir un intérêt dans le débat.

Introduction

Aucun type d'énergie n'est parfait, chacun a ses propres inconvénients. Par exemple, l’hydraulique et les barrages, posent des problèmes de continuité écologique des cours d’eau, et par ailleurs, tous les grands sites sont déjà équipés, il ne reste que les petites puissances. Les mêmes qui sont contre l’éolien seront aussi contre les barrages.

Le rapport de RTE 

Ce rapport RTE insiste sur ce fait : la solution pour limiter le dérèglement climatique consiste en un mix équilibré de toutes les énergies décarbonées. Il tient compte des atouts et handicaps de chaque énergie. Il a la clairvoyance de se démarquer du discours d’opposition stérile entre le nucléaire et les Energies Renouvelables (EnR).

RTE a chiffré six scénarios dénommés M0, M1, M23, N1, N2, N23. Les parts des EnR y sont respectivement de 100%, 87%, 87%, 74%, 64%, 50%, le reste est du nucléaire. Belle reconnaissance des EnR de la part de cadres issus pour la plupart de la filière nucléaire. Le scénario 100% EnR serait plus coûteux, les installations d’EnR sont moins chères mais restent encore pénalisées par la production variable, le coût du stockage et l’adaptation réseau. Mais RTE ne tient compte que des technologies matures, alors que beaucoup d’innovations d’EnR sont sur le point de l’être, y compris dans le stockage et l’adaptation réseau où les gisements d’économie sont considérables. A la surprise générale, le scénario le plus nucléarisé ne dépasse pas 50%. De l’aveu même de la filière nucléaire, il sera impossible en termes de budget, de défi technique, de ressources humaines et de temps, d’aller plus loin. Les EnR sont ainsi indispensables pour décarboner l’économie. Le nombre d’éoliennes terrestres devra être multiplié au minimum par 2,5 dans le scénario N23 qui prévoit pourtant 14 EPR, le maintien des centrales actuelles de moins en moins fiables, et une multitude de petits réacteurs nucléaires SMR qu'il faudra bien placer. Cette multiplication par 2,5, correspond à 20000 éoliennes, alors qu’il y en a déjà 30000 en Allemagne pour un pays un tiers plus petit que la France.

Le scénario qui envisage le plus d’éoliennes, soit une multiplication par 4 du nombre actuel, conduirait en France, à une éolienne pour 16 km2, alors que la densité est actuellement d’une pour 12 km2 en Allemagne, et d’une pour 8 km2 au Danemark et que celles-ci continuent d’augmenter.

Le nucléaire 

Il est compréhensible que certains de nos compatriotes vouent un attachement historique au nucléaire, qui, il est vrai, nous a permis de profiter d’une électricité décarbonée, à un coût raisonnable, sans accident jusqu’à maintenant. Le patriotisme économique, et la valorisation d’un savoir-faire français reconnu, sont des données à prendre en compte, mais ce savoir-faire existe-t-il encore ? La dernière centrale a été achevée il y a plusieurs décennies. 10 ans de retard pour l’EPR de Flamanville, un prix de départ de 3 milliards qui est actuellement de 19 milliards, et pas un kWh de produit. L’audition du PDG d’EDF le 27 juillet 2019 au Sénat, met en lumière des malfaçons innombrables, et choquantes, parmi lesquelles, des soudures mal mises en œuvre, avec un métal d’apport inadapté, dont 4 ont été noyées rapidement dans le béton qui constitue l’enceinte de sécurité: l’Autorité de Sûreté Nucléaire a été avertie 2 ans après. La stratégie d’EDF était la suivante : «  il sera toujours possible de montrer par des calculs en modifiant les coefficients de sécurité, qu’il n’y a pas de risque », mais l’ASN refuse logiquement d’être mise devant le fait accompli. Est-ce cela le savoir-faire français ? Est-il souhaitable de persévérer dans cette voie ? L’un des gros inconvénients du nucléaire reste l’énorme consommation d’eau pour le refroidissement, qui pourrait poser des problèmes insolubles avec les sécheresses à répétition. 500000 millions de m3 d’eau partiraient en évaporation dans l’atmosphère chaque année, 16 milliards seraient prélevés dans les rivières et restitués (chiffres approximatifs), soit 56 L / kWh. Le coût d’un accident nucléaire majeur en France est par ailleurs évalué à 400 milliards d’euros.

La progression de l’éolien 

L'éolien progresse depuis 20 ans dans le monde à un rythme de 26% par an, un rythme qui va s’accélérer. Tous les gouvernements du monde et les milliers d'ingénieurs chercheurs se tromperaient-ils tous en développant une technologie sans avenir ? Des industriels achètent la production des parcs éoliens en direct via des contrats de gré à gré (PPA, Power Purchase Agreement). Le premier a été signé en France récemment, les aides gouvernementales se terminent partout. L'Agence Internationale de l’Energie prône un recours bien plus prononcé aux EnR. La CRE et RTE font le même constat. Même les Texans climatosceptiques et adeptes du pétrole, développent l’éolien : telle est la réalité silencieuse. Les grandes instances de l’énergie ont compris qu'on ne pourra pas arrêter les EnR, elles gagnent des appels d’offre contre toutes les autres énergies. Dommage que certains ne se renseignent pas plus avant de les dénigrer. Avant, ils s’en moquaient, maintenant qu’elles ont décollé, ils s’affolent de leur croissance fulgurante. L’éolien seul représente déjà 23000 emplois en France, et 360000 en Europe (chiffres 2021).

L’évolution des coûts des EnR 

Si les EnR sont encore légèrement au-dessus du prix du marché en France, elles sont déjà passées en dessous dans plusieurs pays, et font mieux que la parité réseau. En 8 ans, le prix du solaire a été divisé par 10, celui de l’éolien par 4, surprenant même les spécialistes. Lorsqu’on lit les revues professionnelles, il est acquis que la tendance devrait continuer. L’optimum économique pourrait se situer entre 20 et 30 % de nucléaire. Le solaire est devenu l’énergie la moins chère du monde suivi par l’éolien est cela va s’amplifier. Ceux qui veulent une électricité abordable devront désormais compter sur les renouvelables.

Il est à déplorer le faible niveau de certains politiques, sur l’évolution du contexte technologique, climatique, économique et politique mondial. Les déchets nucléaires représentent, rien qu’en Europe, 7 millions de m3, et aucune solution de stockage sérieuse n’a été mise au point. Le nucléaire est-il aussi pilotable qu’on veut bien le dire ? Pourquoi n’éteint-on pas les centrales la nuit quand la demande est faible ? 

Le marché mondial de l’éolien est énorme, la France a encore le temps de développer un savoir-faire, et de prendre une part du gâteau. Cela pourrait handicaper la France, qui après avoir bénéficié d’une électricité moins chère pendant longtemps, pourrait alors avoir une électricité plus chère que les pays qui développent les EnR. Si l’électricité devenait un jour moins chère en Allemagne, nos compatriotes n’auraient pas d’états d’âme à se fournir chez nos voisins, d’autant que 73 % des français restent favorables à l’éolien malgré les vociférations de quelques-uns. Les centrales nucléaires sont vieillissantes, 15 réacteurs sur 56 sont en panne en ce moment, il semble trop long et trop cher de les remplacer toutes. Ceux qui freinent l’éolien, font courir à notre pays, le risque d’un blackout électrique, qu’il ne faudra pas faire porter aux EnR. Les éoliennes sont de plus en plus silencieuses, productives, régulières si elles ont une hauteur suffisante. Elles sont devenues rentables et ont de moins en moins besoin d’aide. Un parc éolien de 6 machines de 190 m de haut rapporte 200000 € de fiscalité locale, à cela s’ajoute les loyers des terrains qui vont à la commune si celle-ci s’est bien débrouillée, et toutes sortes de prestations payées par le parc et qui créent de l’activité, comme celles des bureaux d’études indépendants de suivi environnementaux de l’avifaune. Une éolienne de 190 m coûte tout compris, au maximum, 4 à 5 millions d’Euro et produit l’électricité, hors chauffage pour 2000 foyers. Cela revient à dire qu’un foyer dépense 2500 € en une fois et a son électricité achetée pour 15 ans minimum à un prix défini. Les aides de l’Etat ont servi à faire décoller le secteur, elles représentent environ 5 € par foyer et par an et vont tendre vers zéro. Les chiffres économiques avancés par ceux qui sont contre l’éolien, sont pour la plupart inexacts.

L’impact environnemental 

Certains reprochent aux éoliennes de gâcher les paysages. Mais n’est-ce pas surtout le réchauffement climatique qui les gâche ? En France, il pourrait ne plus avoir de sapins dans les massifs d’altitude moyenne dans 15 ans, des milliers d’arbres centenaires, meurent chaque année, les rivières et les lacs s’assèchent, la neige et les glaciers disparaissent. Les inondations provoquent des glissements de terrains qui modifient les paysages... Il y a beaucoup de constructions humaines plus laides que les éoliennes, que beaucoup trouvent très élégantes: à chacun ses goûts. 

60000 ha sont artificialisés chaque année en France, pour faire des projets pharaoniques, dont des autoroutes, à l’utilité discutable. Les éoliennes ne sont pour rien dans cette artificialisation. La surface naturelle perdue correspond chaque année, à l’installation de 600000 éoliennes, alors qu’il en faudrait environ 25000, selon les scénarios, pour la transition énergétique. Il y a en France, 250000 pylônes électriques Très Haute Tension affreux, 30000 éoliennes en Allemagne pour un pays un tiers plus petit que la France, déjà 80000 aux Etats-Unis. Il est vrai cependant qu’elles sont inégalement réparties sur le territoire et que cela peut indisposer.

Il ne s’agit pas de développer l’éolien de façon anarchique et infini, mais de reconnaître que l’éolien est simplement un des moyens indispensables à utiliser en association avec beaucoup d’autres, à commencer par la sobriété, pour réussir la transition énergétique. Il faut le mettre en place avec concertation et intelligence. Si on va aux pieds des éoliennes, celles-ci tournent généralement, le bruit généré est très faible, même par vent fort, a fortiori à plus de 500 m, distance minimale légale. 80% des riverains de parcs ne s’en plaignent pas, et ont une bonne image de l’éolien.

 

La consommation de matière et le bilan carbone 

Les consommations de matières représentent en % de la consommation mondiale : béton, 0,2 % ; acier 1,5% ; cuivre 1,5% ; aluminium, 0,9% ; fibre de verre, 24% (Source : Bernard Multon, chercheur au CNRS. Avec une hypothèse de 100000 éoliennes construites par an ce qui ne sera jamais le cas). Le besoin de terres rares, qui ne sont pas rares mais mal réparties (surtout en Chine), concerne surtout les éoliennes en mer, et très peu les terrestres. Les constructeurs étudient des solutions alternatives à base de céramiques et ferrite.

D’après toutes les agences internationales de l’énergie, le bilan carbone de l’éolien, en considérant tout le cycle «construction, exploitation, démontage, recyclage», est très bon (13 g/KWh), cette énergie est un atout dans la lutte contre le dérèglement climatique. De plus en plus d’iles sont sur le point d’atteindre l’autonomie énergétique grâce au tandem éolien-solaire et un système de stockage simple. Des serveurs informatiques géants de Google sont alimentés exclusivement par des parcs éoliens. 

L’intermittence et les évolutions technologiques 

Le mot « intermittent », malgré son succès dans les débats, n’est pas adapté. Il sous-entend qu’un aérogénérateur, fonctionne soit à 100 %, soit pas du tout, or c’est rarement le cas. Le mot « variabilité » est plus proche de la réalité : une éolienne produit environ 80 % du temps. Pour un équivalent temps de 25% à une puissance nominale. Mais il est admis que la variabilité des EnR pourrait poser problème lorsqu’elles dépasseront 50%, soit dans 15 ans environ, ce qui laisse du temps à la science qui progresse vite dans le domaine de la gestion de « l’intermittence ».

Il y a longtemps qu’on ne construit plus de centrale thermique pour pallier à la variabilité. Celle-ci se gère de mieux en mieux, la recherche foisonne d’inventions comme le smart grid, réseau intelligent qui pilote en temps réel l‘offre et la demande, le stockage virtuel, le power to gas, les batteries de plus en plus compétitives, le stockage par masse d’Energy Vault, le projet Ringo qui recycle les batteries de voitures (Vingeanne, en BFC), les compensateurs synchrones, le stockage à haute température, et beaucoup d’autres systèmes ingénieux tout à l’honneur de l’esprit humain. les éoliennes peuvent maintenant retenir plus de 12 heures la production si le réseau sature. Les centrales virtuelles, agrégation de nombreuses installations d’EnR, permettent de piloter de façon centralisée des milliers d’installations. Elles participent à l’équilibre du réseau. Un projet pilote allemand (Kombikraftwerk), a montré qu’il est possible qu’une centrale virtuelle avec 100% d’EnR maintienne en permanence la fréquence et la tension du réseau, et qu’elle peut offrir une qualité de service identique à celle de centrales conventionnelles. 

Mais déjà, les différentes installations d’énergies renouvelables compensent en partie leur variabilité entre elles. 

On reproche aux éoliennes de ne fonctionner qu’à une fraction de leur puissance nominale (1/4), ou qu’elles ont un facteur de charge de 25 %. C’est vrai mais il faudrait déjà définir les ratios les plus pertinents pour évaluer une énergie. Il y en a deux : le prix de revient en € / MWh, et le bilan carbone, c’est-à-dire la quantité de CO2 en g /Kwh. Avec ces deux ratios, l’éolien se place très bien, et pourrait devenir imbattable, malgré le facteur de charge 25 % qui par ailleurs progresse, et pourrait atteindre 40% d’ici 10 ans. 

Quand JM Jancovici montre dans ses conférences des courbes de production d’éoliennes avec la puissance nominale 4 fois plus haut, sur un graphique où il a pris soin d’étirer l’axe des ordonnées pour que ce soit encore plus choquant, cela frise la malhonnêteté intellectuelle. Il est possible que l’humanité développe une EnR qui fonctionne à 1% de sa puissance maximale, pour des coûts de 1 € / MWh et 1 g de CO2 /KWh.

Le nucléaire est certes plus pilotable et concentré ce sont ses deux avantages, d’où la nécessité de conserver une part de nucléaire. Avec un circuit primaire qui contient de l’eau hautement radioactive à 300 ° et 160 fois la pression atmosphérique, il est clair que les arrêts-allumages ne doivent pas être simples. Les variations brutales des paramètres physiques doivent à la longue abîmer les installations.

L’impact sur les oiseaux 

Les éoliennes tueraient 3 à 10 oiseaux par machine et par an, entre autre des chiroptères et milans royaux, soit 80000 environ si on compte 8500 éoliennes, c’est certes trop mais les chats en tuent 75 millions, 800 fois plus. Le réchauffement climatique, les lignes à hautes tension et les routes en font disparaître beaucoup plus, selon la LPO. La Ligue de Protection des Oiseaux qui connait bien mieux le sujet que les anti-éolien a une position bien plus modérée sur la mortalité des oiseaux causée par les parcs éoliens. Mais le nombre d’oiseaux tués par les éoliennes est en forte diminution et va tendre vers zéro, grâce aux systèmes de détections (DT bird, …), et de bridage automatique. Les suivis environnementaux vont dans ce sens. En région Bourgogne-Franche-Comté, les 2/3 des projets sont refusés pour études insuffisantes.

Les infrasons et le bruit 

Le bruit sera systématiquement contrôlé à partir de 2022 (et plus seulement sur demande), avec des plans de bridage permettant au préfet d’exiger l’arrêt des éoliennes en cas de dépassement de seuil. Les infrasons sont des sons de fréquences très faibles, inférieures à 20 Hz inaudibles. La grande majorité des études, démontrent leur côté inoffensif, d’autant que nous sommes entourés d’infrasons: le vent dans les arbres, et la plupart des appareils domestiques en génèrent. L’académie de médecine, dans son dernier rapport de 2017, rend des observations très modérées à l’égard des supposées nuisances sanitaires, « elles peuvent s’inscrire dans ce qu’il est convenu d’appeler les intolérances environnementales idiopathiques … la très grande majorité des symptômes est de type subjectif, fonctionnel, ayant pour point commun des notions de stress, … et ne concerne qu’une partie des riverains’ ». L’ANSES, après avoir mené une campagne de relevés sonométriques, confirme que le lien entre les infrasons et la gêne d’une minorité de riverains « ne peut être établi de manière évidente».

 

La recyclabilité 

Les éoliennes seront bientôt recyclables à 100 %. Il restait les pâles qui ne l’étaient pas mais plusieurs solutions ont été trouvées. Les fondations en béton doivent être totalement enlevées depuis l’arrêté du 22 juin 2020, elles représentent moins de 0,5 m3 par foyer desservi. Les déchets non recyclables produits par l’éolien sont inertes et devraient tendre vers zéro, ce qui n’est pas le cas de ceux produits par le nucléaire. L’énergie utilisée pour construire une éolienne (énergie grise) est remboursée par celle-ci au bout de quelques mois, et sa durée de vie est estimée à 25 ans minimum, mais sans doute beaucoup plus en réalité. Le temps de démontage complet d’une éolienne, fondation comprise, est de moins de 2 mois (plus de 20 ans pour une centrale nucléaire). 80000 € sont bloqués en banque pour cela, une somme à laquelle il faut ajouter la revente des métaux, l’ensemble constituant une réserve suffisante.

L’opposition 

Pourquoi toujours écouter ceux qui crient le plus fort, alors qu’ils restent minoritaires, et qu’ils entretiennent une haine de l’éolien irrationnelle. La France sera-t-elle le dernier pays autonome en énergie à cause de quelques personnes qui distillent des contre-vérités en arrangeant les chiffres à leur convenance ? Les anti-éoliens utilisent des arguments qui pouvaient avoir un fond de vérité il y a 15 ans, mais qui n’en ont plus avec les progrès technologiques.

Il serait dommage que le travail de sape et de désinformation méthodique de certains finisse par payer. Qu’ils réfléchissent bien à ce qu’ils font car ils auront une part de responsabilité sur ce qui arrive! Ce serait une grosse erreur de refuser en bloc l’éolien. Il existe sur Internet des photomontages anxiogènes, où l’on voit des monuments historiques entourés d’éoliennes disposées aléatoirement, d’une couleur blanche immaculée qui tranche sur le fond paysagé. Cela n’est pas la réalité. Les dispositions et les teintes des éoliennes font l’objet d’études très pointues.

Enfin, ci-dessous un graphique démonte un des mensonges français à l’égard de l’Allemagne et des EnR : l’abandon progressif du nucléaire est bien compensé par la montée en puissance des EnR, et non par une progression imaginaire du charbon et du lignite qui diminuent depuis une décennie. Même si l’Allemagne a encore un bilan carbone moins bon que celui de la France, celui-ci s’améliore.

Nicolas Roques

Vidéos complémentaires:

 

https://jurascic.com/temoignages/

 

https://www.suisse-eole.ch/fr/medias/videos/  

 

Nicolas Roques vous recommande également un dossier du ministère téléchargeable sur ce lien


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