L'actu nous a rattrapés et Bojo a démissionné depuis la rédaction de ce petit texte de Michel Stap... Vous réajusterez comme il se doit!
Boris Johnson est enfin sur la sellette... (petit tabouret inconfortable avec un seul pied, sur lequel on faisait, jadis, s'asseoir les accusés)...
Voisins britanniques, faites sortir le clown grotesque et néfaste, par la plus petite des portes et qui n'a de rock que les conseils qu'il a dû suivre pour sa coiffure, et promulgués sur WRTL (comme j'étais jeune....), par Francis Zégut : « et ne retirez pas les doigts de d'la prise»...
Que de bons moments de découvertes, de délires radiophoniques et d'ouvertures musicales ( je parle de Zégut, bien sur).... pas de ce simili « dérangeur », que les gens biens rangés aiment bien outre-Manche.... pas seulement d’ailleurs...
Quitte à choisir un Johnson, Ladys and Gentlemans de la chambre des communes, votez Wilko Johnson, guitariste de Dr Feelgood, toujours vivant, en voilà un message, dans ta gueule, en pleine crise sanitaire, mondiale, et sociale, et la tête, alouette….
Wilko, lui, car il en vient, (cf Oil city Confidental le doc) défendrait les classes populaires, sur les bases d'une musique politique qui depuis toujours a su me faire rêver, ce que le libéralisme, même déguisé, n'a jamais pu faire.
Dehors Boris, le ridicule clown british, and welcome Wilko aux affaires d'un pays, avec qui, nous français, nous avons bien des difficultés à s'entendre depuis si longtemps, si ce n'est par l'intermédiaire du rock, de Bowie, des Beatles, de Queen, et bien sur d'Elton John, ou les Clashs, et d'autres … dont Wishbone ash, dans mes préférences... à moi...
On leur doit aussi le Rugby, que nous faisons mieux vivre... Et ça les énerve...
Sans les anglais, je dois admettre que la musique de masse, populaire, aurait un visage bien différent, résumée au Country, que seuls les éleveurs de poulets de l'Arkansas apprécient pleinement, au retour du prêche de l'église baptiste... Ce que nous ne sommes pas et ne serons jamais...
Le Rock étant l'expression d'une révolte sociale, et non pas sa récupération, ce que chacun se devrait de ne pas oublier quand il « se met en scène », même localement... et la révolte, c'est de l'audace, encore de l'audace, toujours de l'audace...
Toi, Citoyen, l'anonyme, caché sous un béret, tantôt basque, milicien-vichyste ou caricaturant le CHE, quel est-on nom, comme l'aurait dit Danton ?
La patrie, comme le reste du monde, sont en danger, c'est Valmy... On se doit de se défendre...
Des Marseillais, mal chaussés, mais pleins d'espoirs, étaient montés défendre la république en 1792, avec comme arme le chant d'un Franc-comtois... C'est depuis l’hymne national… aux urnes citoyens (NDLR: désolé pour le décalage), et que ça sonne rock...
De l'audace, encore de l'audace, toujours de l'audace...
Hasta... Siempre…
Miguel Staplinkrust.
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