De l'énergie... à Bakou

En ce moment, comme tant d'autres, je n'ai plus d'envies, plus d'énergie, ruiné par mon ordinaire, pas vraiment super...  « donnez moi de l'ordinaire » cf Téléphone...

Pourtant, quand je vois que je constate, que Mme von der Leyen met en « train » toute l'Europe, comme jadis, en sacrifiant notre indépendance et nos libertés en pactisant en Azerbaïdjan, comme Macron quand il tracte avec le diable d’Arabie saoudite, enfin avec les dictatures, en oubliant l'Histoire, tels des Chamberlain des temps modernes.

A l'époque, après les accords de Munich, Churchill (mis au placard depuis le désastre de Gallipoli en 1915), avait eu les mots justes : « Ils avaient à choisir entre l'honneur ou la guerre , ils ont choisi le déshonneur... Et ils auront la guerre, et le déshonneur ».

Que la présidente de l'UE aille pactiser avec un dictateur pour un « contrat », au nom des Européens qu'elle ne représente pas, me choque profondément, de même que Macron reçoive en grande pompe le dictateur salafiste... Leur compromission nous engage tous !!!

On est très loin du blues de Robert Johnson et du mythe de Crossroad... pour des tas de raisons, humanistes, morales, sociales, économistes et républicaines.

Cette dame, ne représentant pas le peuple, car non élue directement, semble ne défendre que les intérêts de son pays, celui de Bismarck, dont nous, Français, avons de terribles souvenirs... Comme on pourrait dire, « y a mieux, mais c'est Blücher , alors que Grouchy dans la semoule» pour parodier Victor Hugo... Ha les mornes plaines à venir... Y a du fumier cependant... Mais pas de ruissellement, c'est « Ravages » de Barjavel... Comme c'est sec !!! Désolé de vous le dire, Madame, mais votre gaz sent très mauvais !

Dans les grandes images de désastres historiques, il y a certes, bon nombre de défaites contre nos voisins anglais, le naufrage du Titanic et la pathétique photo d'un Chamberlain triomphant (NDLR : notre illustration), brandissant au vent le traité aussi pitoyable qu'inutile pour éviter la guerre qui se préparait. Il aurait mieux fait de montrer ses fesses aux journalistes, ça aurait été plus clair, mais moins politiquement correct... Daladier, cosignataire des accords de Munich, a lâché dans l'avion, quand il a vu la foule enthousiaste l'acclamer : « Ha les cons »... Il savait qu'un accord avec des dictateurs (n'oublions pas que Benito y était) ne vaut rien de bon.

Comment est-il possible que des dirigeants, des « responsables »(?), puissent renouveler les mêmes erreurs, les mêmes compromissions? En oubliant, ou niant, l'Histoire, ou en ne pensant et ne voyant qu'à court terme, comme le fait ce néolibéralisme qui nous conduit à la ruine, j'allais dire lentement mais sûrement, mais sûrement c'est suffisant. On y va tout droit, et ça se droitise... un max...

Oui, les temps sont durs, mais pas pour les profiteurs de guerre, dont nous, la plèbe, ne sommes pas responsables, mais victimes, et cependant encore mis à l'effort sans aucune négociation... Total Rectal !!! on l'a dans l'baba !!!

Comme dans la Rome antique, ou les patriciens (l'élite) décidaient de comment financer, manœuvres, projets et guerres : en faisant payer les pauvres car ils sont les plus nombreux...

Camarade, révolte toi, l'injustice et la misère grandissent pour le plus grand nombre...

Nous avons d'autres intérêts plus essentiels que leur « performance », notre jeunesse, notre dignité, messieurs-dames, et on se battra pour ça...

Hasta... Siempre...

Miguel Staplinkrust