Mode sombre

Mais où est Laurent Bourguignat? On avait un peu perdu sa trace depuis un barbecue paysan où il était encore assis tout près de Justine Gruet. Je les croyais inséparables et je leur avais bien dit que je les garderais à l'oeil tous les deux. Et ne voilà-t-il pas que je m’aperçois que sur la liste des collaborateurs de la députée, Laurent Bourguignat, fidèle aide de camp dijonnais de Jean-Marie Sermier, disparait subitement des radars (pensez à actualiser votre fiche sur Linkedin, Laurent!), remplacé par Cécile Compagnon que je croyais encore à la direction de la communication de la ville de Dole et du GD (2 ans en poste). Mais non! Voilà notre communicante qui se pique de devenir assistante ou attachée parlementaire (rayez pour moi la mention inutile) à l’appel bien sûr de Justine Gruet. Sacré changement de champ de compétence, dites donc! Le fringant Romain Berthet reste en place (vous avez le bonjour du gauchiste aux cheveux longs) et je découvre également Pierre Ceugniet qui donne également un coup de pouce à un député de Seine-et-Marne depuis presque 4 ans si Linkedin ne raconte pas de crac. Fatima Mbitel… bon, ben, voilà, quoi… Quant à Anne-Sophie Lury, elle était au lycée Nodier entre 1996 et 1998. J’imagine qu’elle a fait autre chose dans la vie que de s’inscrire sur Copains d’avant mais j’ai un peu la flemme de chercher. Toujours est-il qu’alors que j’ai cru Laurent Bourguignat reparti dans ses pénates dijonnaise, le voilà qui démissionne de sa fonction de co-président du groupe d’opposition « Ensemble pour Dijon » afin de « retrouver une certaine liberté et se consacrer à de nouveaux projets ». Merci le Bien Public. Le démissionnaire reste cependant conseiller municipal et conseiller métropolitain, et conserve sa place dans le groupe. « Homme de droite, sûr de mes valeurs, continue-t-il à proclamer après avoir appelé à voter pour les candidats macronnards en Côte d’Or, je continuerai évidemment à travailler activement au conseil municipal, au conseil de la métropole, dans le contexte préoccupant d’une montée de la NUPES, c’est-à-dire de la gauche extrême, dans la ville ». C’est sans doute cette angoissante montée de la NUPES qui l’a conduit à rester dans le Jura où j’ai retrouvé sa signature au conseil de développement du pays dolois mais on ne sait pas à l’heure actuelle ce qu’il y tréfouille exactement. On imagine qu’un limier de la presse locale est déjà sur le coup et qu’on en saura plus tout bientôt. Pour ma part, la traque s’arrête là. Faut que j’aille éplucher tous les amendements que notre députée soutient avec son groupe de copains parlementaires, qui ont vu augmenter leur indemnité sans avoir à faire grève. 160 euros net par mois. De quoi amortir l’augmentation de la tonne de granulés pour chaudière à bois. Merci qui? Merci nos impôts!


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À propos de l'auteur(e) :

Christophe Martin

Passionné de sciences humaines mais d'origine bretonne, je mets mes études en anthropologie et mon humour situationniste au service de mon action politique et sociale.


Formateur dans l'industrie et pigiste au Progrès

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