Mode sombre

Voilà, nous y sommes, dans l'impasse où votre entêtement a conduit une nation unie contre la maltraitance sociale que vous exercez depuis que vous êtes aux affaires, c'est à dire depuis que Mr Hollande vous a fait la courte échelle, afin que vous accédiez au pouvoir politique. La finance n'aura pas su satisfaire et soulager votre ego sur-dimensionné, duquel semble pointer à l'évidence, un plaisir malsain à faire souffrir en la méprisant, une piétaille qui gronde et enfle de plus en plus.

Alors, ne pensez pas tout maitriser depuis votre confortable tour d'ivoire, entouré de vos conseillers néfastes et malfaisants, de vos maréchaux de Renaissance aussi peu éloquents qu'inconséquents, de votre ministre de la répression toujours plus inquiétant pour la démocratie (de nombreux pays se questionnent sur les méthodes politiques et policières utilisées en France...) et bien sur de votre cheffe de file, ou Feldmarschall, Mme Borne, avec qui vous affichiez des sourires outrageants le 21 mars, et qui s'est même permis le luxe de parler de «  victoire  », concernant le vote sur la motion de censure... Affligeant...

Vous connaitrez le prix de cette victoire, une victoire à la Pyrrhus, et serez contraint de renoncer, car vous êtes rentré en cohabitation avec l'immense majorité des citoyens de ce pays depuis votre pitoyable entretien du 22 mars, dans lequel, non seulement aucune issue n'a été évoquée, mais en plus vous vous présentez comme le garant du parti de l'ordre... Que dire  ? Heil, viva Duce, arriba Francia, banzai ? Ou tout en même temps ?

Mais passez la tête à la fenêtre, et regardez dans la rue...  Contemplez votre œuvre, et doit-on vous remercier pour être capable d'unir un peuple contre vos méthodes, vos méfaits et votre personne ?

Vous devez en être surpris, mais vous êtes en définitive une sorte de « maïzena-sociale », par la capacité que vous avez à faire du lien, à épaissir la sauce et par là-même à faciliter la convergence des luttes. Dans un pays compliqué, tellement fracturé, trahi, désabusé, vous avez réussi un véritable tour de force, Mr le Méprisant de la République... Et on n'est pas essoufflé...

Pour un peu, je vous remercierais presque… mais en même temps... il y a eu bien trop de souffrances, et ce n'est pas fini...

Vous payerez la note...

Bécot à Charles

Hasta... Siempre...


Partage :




Licence Creative Commons Article mis à disposition selon les termes de la Licence Creative Commons Attribution - Pas d'Utilisation Commerciale - Pas de Modification 4.0 International.



À propos de l'auteur(e) :

Miguel Staplinkrust

Révolté de nature et pirate indépendant, le rock et le blues m'ont toujours aidé à cheminer. Passionné d'Histoire, de préhistoire aussi, d'humanité en fait, dans un monde qui en manque cruellement, la pratique du rugby m'a convaincu de l'importance de la solidarité, du combat, et par conséquent de l'espoir... Aujourd'hui, à travers Libres Commères, j'essaye de partager ma vision d'un monde que je continuerai de rêver plus juste, malgré tout... Hasta... Siempre


Révolutionnaire en retraite

Retrouvez tous les articles de Miguel Staplinkrust