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Dans un pays sans tête qui ne sent plus ses pieds

Publié le 28/09/2024 à 08:47 | Écrit par Christophe Martin | Temps de lecture : 02m54s

(NDLR : ceci est l’édito de l’édition papier de septembre légèrement remanié car entre-temps Ali Barnier et ses quarante ministres sont sortis du placard. L’essentiel reste cependant on ne peut plus sombre.)

On a toutes les raisons du monde de jubiler: il n’y a eu ni attentat sanglant ni missile ukrainien égaré pendant la cérémonie d’ouverture des JO de Paris, la Seine n’a tué personne, les ayants droit de Léonard de Vinci n’ont saisi que la justice divine et Fontaines DC vient de sortir un quatrième album qui dépasse nos plus folles espérances. 

MAIS…

vu l’état de santé mentale alarmant du sieur Macron, 

vu son degré d’asservissement à la volonté belliciste des États-Unis,

vu son alignement total et sans retenue sur la ligne impérialiste des nihilistes de la Maison Blanche et de Wall Street,

vu l’incapacité d’une bonne partie des Français à admettre que le chef d’État nuit délibérément à la France et qu’il faut le confier au plus vite à une institution psychiatrique pour contention, sevrage et traitement,

vu la nomination d’une cohorte de valets aveugles par un retraité de l’Union Européenne nomme pour achever le travail de sape nationale,

vu la seule existence d’un être comme Thierry Breton (aujourd’hui remplacé par Stéphane Séjourné qui est un commentaire désobligeant à lui tout seul),

vu le déni de la majorité de nos concitoyens, et même de nos camarades, vis à vis de la nocivité de l’UE et de sa monnaie aussi unique qu’allemande,

vu leur refus d’ouvrir les yeux sur la corruption généralisée de ceux que la propagande veut encore nous faire passer pour nos élites,

vu la bêtise crasse et la fatuité imbécile de ceux qui se prétendent les élus du peuple,

vu la sclérose des institutions de la République française frappée d’une forme particulièrement sévère et virulente de la maladie de Charcot,

vu le pédigrée de la nombreuse descendance de Bernard Arnault qui n’a pas l’air décidé à quitter cette Terre avant Michel Drucker,

vu la pusillanimité et le manque d’audace, ne serait-ce qu’intellectuelle et idéologique, chez beaucoup de ceux pour qui l’urgence et les priorités des sans-dents ne sont que des horizons,

vu Lucie Castets en bleu de travail,

vu les calculs politicards d’arrière-garde d’un Mélenchon en bout de course,

vu les Verts et les pas mûrs,

vu le retour aux affaires du Parti socialiste, toujours vivant, cliniquement mort mais encore debout,

vu l’intérêt que certains militants gauchistes peuvent encore porter aux tartufferies et aux trahisons des partis moisis du Palais Bourbon,

vu la facilité avec laquelle nos contemporains du monde soi-disant libre préfèrent s’enivrer de fêtes, de pintes, de séries, de feux d’artifice et de stupéfiants plutôt que de chercher les moyens d’exercer notre souveraineté et d’empêcher tous les parasites qui gravitent autour du gros capital de continuellement s’essuyer les pieds sur notre dignité,

JE SUIS EN COLÈRE.

Par chance pour toutes les quiches que je rêve de dégommer en un strike de légende au grand bowling du salut public, j’ai un petit-fils à voir grandir et deux ou trois bricoles à régler ici-bas. Je vais donc orienter mon bras vengeur et fielleux vers ce nouveau numéro de Libres Commères (et celui d’octobre arrive dès la semaine prochaine).

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À propos de l'auteur(e) :

Christophe Martin

Passionné de sciences humaines mais d'origine bretonne, je mets mes études en anthropologie et mon humour situationniste au service de mon action politique et sociale.


Formateur dans l'industrie et pigiste au Progrès

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