Culture

Philo, zique et ciné

Publié le 17/11/2024 à 09:51 | Écrit par La Rédac' | Temps de lecture : 02m23s

COUP DE POUCE À COUP DE PHILO’.- Alors que le DrQui? cartonne sur les planches de Dole avec Dralages et sa philo-spectacle, nos camarades Stéphane Haslé et Anthony Monot poursuivent leurs conférences dans une veine plus académique à la MJC. Cette dernière ne leur fournit pas un décor idéal et les captations qu’Anthony Monot diffuse sur sa chaine YouTube Coup de philo’ (bravo pour le jeu de mots!) s’en ressentent un peu. Mais en podcast, ça passe très bien, l’orateur est vif et les questions abordées sous des angles nourris de lectures bien à lui. A encourager. CM

SHOWCASE JHËROLUZ.- C’est pas dans nos habitudes de vanter les artistes mais Jhëroluz (notre document dénographique) a capté mon attention, rien que par ses titres, Le Rojava et Intro Makhno. C’est du rap maison écolo gaucho, parfois drôle et toujours très bien écrit avec des sons accrocheurs et mélodieux. Je vous dis tout ça parce que Jhëroluz sera à Opus le vendredi 22 novembre, à 19h30. Opus, c’est le disquaire de la Grande Rue qui distribue Libres Commères, ça fait donc pas mal de bonnes raisons pour aller écouter l’interprétation live du dernier album L4-L5 de Jhëroluz qui crèche à Frasne-les-Meulières et qui a déjà participé au CRIC. Ça devrait être une belle rencontre. CM

EXPO DE VINYLES.- Fake DJ aka Robot Meyrat organise une expo de pochettes vinyle au café Au Détour avec Didier Limagne, le disquaire de Rockyou-Records, bible vivante des musiques dites actuelles et plus particulièrement de toute la musique qui va émerger après le punk dans les 80’s. Ils seront tous les deux sur la scène d’Au Détour, le samedi 7 décembre, pour une soirée Dj new wave (même si ça ne veut pas dire grand chose), electronic body music (tout ce qui arrive avec Dépêche Mode en gros). On devrait découvrir ou réécouter d’excellents morceaux du microsillon sur platine vintage. Sinon, le nouveau Libres Commères sera à disposition sur place comme d'habitude. CM 

FARIO AU CINÉ.- Lucie Prost est du Doubs et elle a choisi la Loue comme héroïne naturelle de Fario, son premier long-métrage. Léo, un jeune ingénieur du genre fêtard, vit à Berlin : son boulot consiste à tester la qualité de l’eau. Il rentre dans son village (probablement Ornans) pour céder les terres agricoles de son père à une entreprise de forage pour l'extraction de métaux rares. Les truites de la rivière vont l’interpeler. Lucie Prost évoque de loin les problèmes de pollution et d’extractivisme mais elle traite surtout du vague à l’âme d’une jeunesse rurale, diplômée, pas vraiment paumée, pas vraiment mobilisée mais pas décidée non plus à tout laisser faire aux opportunistes. Le fantastique y est particulièrement bien géré dans des paysages naturels qui ne peuvent que nous parler à nous qui vivons dans le coin. Ça joue juste et le film véhicule un fond d’angoisse qui fait écho à celle de Léo. A encourager en allant au Majestic (film MJC) ce dimanche 17, 20h30, lundi 18, à 18h00 ou encore mardi 19 à 16h10. Le film disparait malheureusement de l’affiche ensuite. Et si vous comprenez pourquoi ça s’appelle Fario, faites-nous signe. CM




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