Humeur

Brève à la russe

Publié le 17/11/2024 à 19:42 | Écrit par Christophe Martin | Temps de lecture : 01m29s

PUTAIN MAIS QU’EST-CE QU’ON FOUT?- J’apprends à l’instant par Sputnik qu’en ce moment même près de Sotchi, dans le sud de la Russie se termine un colloque organisé par l’Institut de l'Europe de l'Académie des sciences de Russie et le Forum international des BRICS, les BRICS dont la Russie occupe actuellement la présidence tournante. « Il s’agit d’un événement de rupture qui ouvre la voie à la restauration d’un véritable dialogue interparlementaire et public entre l'Est et l'Ouest de l'Europe et entre l'Occident politique et le Sud global », annonçait un communiqué franchement optimiste. On attendait un « dialogue franc mais constructif sur ce qui unit et non sur ce qui divise », histoire d’ »ouvrir une nouvelle page » dans les relations entre les BRICS et l’Europe. Voilà de quoi nous réjouir alors qu’on est sur le point de laisser le Mercosur gentiment nous entuber et que Macron fait le kakou en Argentine. Parmi les invités à ce colloque de Sotchi figurent des députés européens de Grèce, de Slovaquie et de la République tchèque, ainsi que des parlementaires bulgares, allemands et serbes. Et c’est tout? Pas un français dans la délégation. On est vraiment à la ramasse.

Heureusement que les activistes de SOS Donbass ont collé, dans les rues de Paris, des affiches portant l’inscription « La Russie n’est pas mon ennemie » (notre illustration) et Vincent Perfetti, le président de l’association française SOS Donbass de déclarer : « Non seulement la Russie n’est pas mon ennemie, mais la Russie est mon amie. » On n’est pas obligé de partager ce point de vue mais devant la russophobie affichée de la plupart des médias français, il est bon de réaffirmer qu’on n’est pas, et même loin de là, tous alignés derrière Macron et BFMTV. Et il est aussi intéressant d’apprendre que les Russes ne développent aucune francophobie, bien au contraire à en croire Yann Sotty qui vit à Moscou. 




À propos de l'auteur(e) :

Christophe Martin

Passionné de sciences humaines mais d'origine bretonne, je mets mes études en anthropologie et mon humour situationniste au service de mon action politique et sociale.


Formateur dans l'industrie et pigiste au Progrès

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