Brèves de haut-vol
BON VOL.- Dole ne se contente pas de rayonner au-delà du canton, l’un de ses élus municipaux fait parler de lui jusque dans les Bouches du Rhône. Dans un article ironiquement intitulé « Stéphane Champanhet s’en mêle (une fois de plus) », le collectif d’usagers de l’aérodrome de Salon-Eyguières s’en prend une fois encore à notre charmant élu. Ça tient de l’acharnement et fort heureusement tout cet imbroglio qui met en cause ce cher M. Champanhet devrait trouver une issue à l’audience du 5 décembre 2024 au Tribunal Administratif de Marseille. L’affaire est tellement embrouillaminée que je me permets de vous renvoyer vers ce blog sauvonseyguieresaerodrome.wordpress.com : sur le portail, vous tapez sur actualités et vous pourrez essayer de comprendre de quoi il s’agit. C’est plein de coups de théâtre, de règlements de comptes, d’usage de faux et de gros sous : un vrai cas d’école pour inspecteurs financiers en formation et scénaristes en herbe. On vous tient au courant dès qu’on saura que notre élu aviateur a été innocenté, blanchi de tout soupçon de magouille et qu’il pourra voler de ses propres ailes tel une colombe dans l’azur sans nuage. Jean-Claude Mermoz.
LA GRANDE BOUFFE.- « Ce Week-end gourmand du Chat perché, qui prend aujourd’hui des allures de parc d’attractions de la gourmandise et de l’opulence gastronomique… malgré tout destiné aux plus fortunés d’entre nous ». Laetitia Jarrot-Mermet a lâché un joli petit skud dans les gamelles de la majorité municipale toujours bien pressée de défendre les valeurs du ventre et du portefeuille, les mâchons à l’oeil et la grosse caisse. La réaction ne s’est pas fait attendre, mesquine et revancharde comme d’habitude : « Moi, j’aime la fête », a rétorqué Jean-Baptiste Gagnoux en meneur de revue au Paradis Dolois. Encore faut-il de bonnes raisons de la faire, la fête. Au vu du contexte, y a que les aveugles de droite, les cyniques de la Bourse et les désespérés alcoolisés qui peuvent en trouver. Vincent Sameuf.
DANS LES TRIBUNES.- Y aurait-il de la gabegie financière dans la gestion municipale? A en croire la tribune d’expression libre, oui. La rénovation du mythique Bar des Sports, le long du Canal, et l’aménagement d’une terrasse au Marché couvert alertent nos élus de l’opposition qui utilisent à bon escient le peu de place qu’on leur laisse dans ce bel outil de propagande. La remarque ne concerne que les deux articles centraux de la page 30, les deux autres sonnant creux. Liliane et Élodie Sée.
SNIF.- Les élus de la majorité locale pleurent Michel Barnier : un homme d’État, éloigné des querelles partisanes à l’écoute et respectueux des français selon l’un, un vrai gaulliste selon l’autre. On aimerait pouvoir pleurer avec eux, dire combien ces quelques semaines de pouvoir auront été imprégnées du sens des responsabilités nationales, de l’intérêt commun bien compris et du désir de redorer le blason tricolore à l’étranger. Mais non, ça ne vient pas. Nos yeux reste secs. Barnier n’était qu’un vieil européiste has been sous perfusion RN. Du gaullisme, il n’avait que l’âge. Nestor Lacheville.
À propos de l'auteur(e) :
Christophe Martin
Passionné de sciences humaines mais d'origine bretonne, je mets mes études en anthropologie et mon humour situationniste au service de mon action politique et sociale.