Brèves à vif
ANTIGONE À BEYROUTH (VU).- Je sors du Quatrième Mur. Sonné. J’ai lu le livre. Je connaissais la fin. Et pourtant… Je ne vais pas jouer au Masque et la Plume, pas vous dire que la mise en scène sobre tient presque du documentaire, pas non plus que les acteurs jouent juste ce qu’il faut, qu’on se croirait à Beyrouth, qu’on est happé par l’histoire, pris à revers par la narration, révolté, écoeuré, sonné. Le bruit des explosions et des avions est terrifiant, celui des balles qui claquent aussi. On ne sort pas indemne de la séance. La guerre, c’est horrible. Une guerre civile, c’est pire encore. Celle du Liban bat des records. Le film se passe en 1983, on n'a pas oublié les massacres et on a l’impression que ça n’en finira jamais. Le Quatrième Mur de David Oelhoffen sera joué pratiquement tous les jours au Majestic à Dole jusqu’au mardi 18 mars, il est programmé par la MJC. J’ai encore un drôle de goût de poussière dans la bouche. CM
LES PROJETS IMMOBILIERS DE TRUMP.- Et puis non, pas ce soir... CM
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La Rédac'
Donner la parole à ceux qui ne l'ont pas, voilà une noble cause ! Les articles de la Rédac' donnent le plus souvent la parole à des gens que l'on croise, des amis, des personnalités locales, des gens qui n'ont pas l'habitude d'écrire, mais que l'on veut entendre...