Mode sombre

Osons une hypothèse : Emmanuel Macron souffrirait d’un trouble de la responsabilité, un dysfonctionnement que les psychiatres appellent la paraphrénie. Cet article ne prétend pas être une démonstration mais une alerte. 

Pour comprendre Emmanuel Macron, il faut remonter au XIXème siècle, en 1863 pour être précis. Rassurez-vous, on ne va pas parler littérature ou Second Empire mais psychiatrie. Karl Kahlbaum invente alors le concept de paraphrénie qui sera développé en 1912 par Emil Kraepelin, mais ensuite un peu évincé par Sigmund Freud qui va la classer entre la paranoïa et la schizophrénie. La paraphrénie va reprendre du poil de la bête avec Henri Ey, qui  la décrit comme une psychose fantastique, puis avec Jean-Luc Brackelaire et Hubert Guyard, dans le cadre de la théorie de la médiation.

Contrairement aux autres psychotiques, le paraphrène peut mener une existence bien adaptée à la réalité tout en exprimant un délire fantastique par un phénomène dit de « diplopie » du moi. Autrement dit, vous croisez peut-être assez régulièrement des gens bien intégrés dans la société qui cultivent plus ou moins en secret un délire chronique qu’on résume trop rapidement par « folie des grandeurs » ou mégalomanie. Les Grecs anciens parlaient d’hubris : souvenez-vous d’Icare, ivre de son pouvoir de voler, qui s’approche trop près du soleil. On peut aussi la définir comme une ambition abusive et outrancière mais qui va revêtir un caractère fantastique jusqu’au délire. 

Dans les cas les plus remarquables comme celui du président Schreber ou de Jésus, le malade est investi d’une responsabilité aussi singulière que prodigieuse qui, dans le premier cas, lui permet de penser qu’il deviendra l’épouse de Dieu et dans le second, plus modestement son fils.

En parallèle, les paraphrènes peuvent mener une vie sociale pas obligatoirement discrète mais raisonnable. Mais si ces deux mondes psychiques sont partagés, l’imaginaire magique peut régulièrement faire des intrusions dans la sphère de l’existence ordinaire, sous forme de délire, éventuellement sous l’effet de la drogue. Schreber et Jésus a priori s’en passaient. Le premier dépasse les 50 ans quand il est interné, l’autre en a 30 quand il quitte le domicile paternel. Le président français a aujourd’hui 43 ans : statistiquement, les paraphrénies se déclarent en général après la quarantaine.

Mais Emmanuel Macron peut vivre deux existences séparées : d’un côté, il est le fruit d’une classe bourgeoise et d’une éducation conservatrice. Et il le sait puisqu’il a travaillé avec le marxiste Etienne Balibar qui ne s’en souvient plus. Après une enfance glorieuse à Amiens, son début de parcours dans le monde parisien n’est qu’une suite de revers essuyés, puis de bons placements. Son père l’envoie en prépa à Henri-IV pour l’éloigner de Brigitte Trogneux. Il échoue deux fois à la surprise générale pour entrer à Normale Sup, et passe par Sciences Po,  l’université de Nanterre (travaux sur Machiavel et Hegel) et le secrétariat de Paul Ricoeur, un intello de la gauche molle qui a soutenu le plan Juppé en 1995 contrairement à Balibar. Ensuite c’est l’ENA, l’inspection des Finances (curieux pour un fou de littérature et un philosophe de formation). Alain Minc lui conseille de se remplir les poches avant d’entrer en politique et Jacques Attali le recommande à François Henrot, le bras droit de David de Rothschild. Henry Hermand, un autre vieux mentor de Macron, balance qu’il « apparaît comme un homme sous influences multiples ». Jean-Pierre Jouyet et Manuel Valls l’aident à se hisser à Bercy. Hermand a aussi soutenu Hollande en 2012. Toujours d’après ce dernier, Brigitte Trogneux a de son côté «  orienté ses lectures, joué un rôle dans ses cercles d'amis, veillé à ce qu'il ne se disperse pas ». Pour la suite, je vous renvoie à Juan Branco qui raconte comment Bernard Arnault, Xavier Niel et quelques autres milliardaires ont boosté leur poulain. Bref, Macron reçoit des coups de piston à tous les étages mais surtout il est placé pour être là où il se trouve aujourd’hui. 

C’est la critique qu’on lui fait souvent en le qualifiant de « président des riches », ce qu’il faut comprendre comme « président placé là par les riches ». Ce sont les 1% qui l’ont mis à l’Élysée, avec l’appui aveugle d’un électorat déboussolé. Macron serait donc manipulé et chargé des basses besognes d’une grande bourgeoisie revancharde qui ne digère toujours pas les Jours heureux, la Sécu et tous les conquis sociaux de la Libération. Macron est là pour parachever le retour à un régime d’avant le Front Populaire. C’est un pion qui sautera dans un dispositif qui lui échappe. Sans être complotiste, on peut affirmer qu’il y a un vaste plan ultra-libéral derrière l’Union Européenne et que Macron en sert les intérêts avec une servilité qui peut paraitre étonnante de la part d’un homme qui se présente comme le maitre de son destin et le self made man à la française.

C’est là qu’intervient la diplopie : « C’est la principale caractéristique de la structure paraphrénique qui fait éclater le cadre spatiotemporel avec un élargissement cosmique au niveau du vécu (dimension structurale mégalomaniaque), et déclenche l’automatisme idéoverbal et la structure paralogique du délire. » En d’autres termes plus triviaux, Emmanuel Macron se fait tout un cinéma déontologique intérieur. De manière inconsciente, il s’est investi lui-même d’une responsabilité hors-norme, une compétence démesurée par un narcissisme exacerbé. Classiquement ce délire paraphrénique reste idéologique (dit ou écrit) mais Emmanuel Macron se retrouve placé au plus haut poste de la Vème république : l’Élysée. Alors évidemment, ça se voit beaucoup plus, surtout quand il déborde du cadre. On a tous en mémoire le meeting christique « parce que c’est notre projet » et plus récemment les interventions tous azimuts depuis le 1er mai « chamailleur ». Je pourrais multiplier les exemples et je le ferai dans L’Anthropologie pour les Quiches. Mais là, je pare au plus urgent.

Alors à quoi ressemble ce délire? C’est là que ça devient le plus délicat parce qu’Emmanuel Macron n’est probablement pas prêt à coopérer. Cela dit, je pense que Macron a développé depuis son adolescence, c’est à dire l’apparition de sa Personne sociale et sa rencontre avec Brigitte Trogneux, un délire d’initiative carrément exceptionnel. Une force intérieure impérieuse (on peut parler de la pathologie ainsi) le pousse à toujours être le premier, pas obligatoirement le meilleur car il y a eu des blessures d’amour-propre dans son parcours qui n’en font pas un jupitérien, mais le premier à proposer quelque chose. C’est une dynamique qui le pousse dans une fuite en avant qui dépasse le simple cadre du pouvoir. Le pouvoir, il l’a, il en jouit, mais je ne suis pas persuadé qu’il pense que son royaume est de ce monde. D’où ces coups de colère quand le principe de réalité vient le percuter : « Qu’ils viennent me chercher ! ». En gros, les français ne sont pas à la hauteur de ce qu’il propose et ils ne pourront jamais l’être puisqu’il veut toujours être à l’initiative. 

Ce n’est pas pour rien qu’en fin de meeting, l’orateur pathétique a hurlé « parce que c’est notre projeeeeeet ! » Cet homme n’est qu’initiative. La réalisation ne l’intéresse pas et il laisse le soin à ses ministres de faire le boulot. C’est ainsi qu’il lance des dates (le 11 mai pour le déconfinement) ou que dernièrement il a fait cette conférence sur l’avenir de la culture en France : il a profité des idées concoctées par son ministre Franck Riester pour se donner l’illusion qu’il reprenait l’initiative par rapport à Edouard Philippe qui en chie pour réussir à rattraper les javelots du chef. Mais il a rajouté son grain de sel et on a vu comment Riester a dû agiter ses mains lors de la conférence de presse pour ajuster le tir. Avec sa prof de théâtre, il a fait la même chose : il a récrit la pièce d’Eduardo de Filippo. Il aurait pu carrément en écrire une autre, tant qu’à faire ? Hé, non, parce qu’il est loin d’être génial et que sur ce point il connait ses limites. Il est même carrément conformiste si on en croit sa bibliothèque très traditionnelle alors qu’il se targue de littérature. Selon le sociologue Philippe Coulangeon, il y a chez lui un « hyperconformisme mâtiné d’un peu de transgression et d’une certaine bienveillance à l’égard de la culture de masse ». Ça n’en fait pas un excentrique. Pour ce qui est de sa liaison avec Brigitte Trogneux, je vais y revenir. 

Un dernier exemple de cette capacité à proposer n’importe quoi pourvu que ce soit une initiative personnelle ? Pas plus tard qu’hier, via Twitter, il a invité les Français à planter des drapeaux tricolores près de leurs fenêtres pour célébrer le 8-mai sans sortir. Ça vaut la bougies des évêques et la claque de 20h00. Et je ne vous ai pas parlé de ses « trouvailles » lexicales : « poudre de perlimpinpin », «croquignolesque», « le carburant, c’est pas bibi », « pognon de dingue », « les 1er mai chamailleurs », « irénisme naïf », « se tirer les flûtes », « antienne », « utopies concrètes », sans compter ces expressions latines désuètes qu’il n’invente évidemment pas, mais qu’il est le premier à réutiliser depuis des lustres : il se singularise dans le langage en réactualisant des expressions poussiéreuses, parfois ridicules dans la fonction qu’il occupe mais qui ne passent pas inaperçues. C’est pathétique de la part d’un homme d’État : ce n’est pas qu’il nous prend pour des cons, c’est qu’il est un peu con lui-même dans ce besoin d’être toujours à l’offensive ostentatoire. cela dit à sa décharge, je ne pense pas que tout cela soit sous contrôle permanent. D’où ce mauvais jeu d’acteur dans les moments solennels.

Cet impératif de se singulariser par le fait d’être le premier à initier tout et n’importe quoi, c’est aussi ce qui explique l’exceptionnelle capacité de Macron à se contredire. Il a appris la dialectique avec Hegel et Ricoeur mais n’en a retenu que ce qui le concerne : la création et le dépassement de la tension. D’où cette formidable habilité à semer la disruption un peu partout et cette rhétorique du « en même temps ». Dans son délire très personnel, ce qui compte, c’est d’être à l’initiative, de lancer des projets, de montrer la voie. Il n’est pas le plus brillant (contrairement à ce que la presse aux ordres tente de nous faire croire et comme Emmanuel Todd et Juan Branco, et même Alain Finkielkraut, je ne trouve pas le président intellectuellement très affuté sous le vernis rhétorique) mais il veut être le premier à avoir l’idée de faire. Quoi ? Peu importe pourvu qu’il soit celui qui propose ! 

La différence est assez subtile et oblige Macron à recourir à des propositions parfois ridicules (de notre point de vue en tous cas car lui ne le voit pas de cet oeil et comme personne ne contredit « l’empereur sans effets » en macronie). Regardez comme en diplomatie internationale, le petit « Frenchie » multiplie les initiatives infructueuses. Il se fait recadrer régulièrement mais il est déjà ailleurs. Avec le coronavirus, il s’est improvisé chef de guerre, père de la nation, avant de rendre visite à Didier Raoult et à Pantin (Pantin ? comme un lapsus !). A plusieurs reprises, il a fait des annonces qui ont pris de cours son propre gouvernement de larbins. Ce n’est pas un idéaliste parce qu’il n’a pas de but. Il vient de déclarer qu’il « n’a jamais cru à la mondialisation heureuse » mais appelle à une réponse européenne à la crise alors que Bruxelles va signer un contrat suicidaire avec le Mexique. Il propose un projet soi-disant moderne et progressiste pour la France, ni de droite ni de gauche, une révolution culturelle. Par ces effets d’annonce et ces coups de com’, il est toujours à l’initiative et son ego s’en satisfait quelles qu’en soient les conséquences désastreuses.

De l’autre côté, il fait ce pourquoi il a été nommé : déréguler le pays pour que le grand capital puisse régner en maitre absolu. Hegel révérait l’État, Macron le réduit en miettes et met ce qui reste au service de ses maitres sans que ça ne lui pose problème parce que ce n’est pas son problème intime. Il se fout de la nation et des Français. Dans son délire, nous ne comptons pas. Pour son élection, le peuple ne comptait déjà pas. D’où les « 1er mai chamailleurs » et ce ton presque rigolard, et bientôt la lutte des classes avec mirlitons et confettis. 

Un dernier exemple d’initiative foireuse mais à tous prix ? Une interview fleuve dans le Financial Times en pleine crise sanitaire où il conclut sans jamais une seule phrase sur les Français : « Je n'ai jamais rien imaginé parce que je me suis toujours mis entre les mains du destin. Vous devez être disponible pour votre destin. . . c'est donc là que je me trouve, prêt à combattre et à promouvoir ce en quoi je crois tout en restant disponible pour essayer de comprendre ce qui me semblait impensable. » Emmanuel Macron est en mission mais elle nous échappe puisqu’elle vient peut-être de très haut. Mais là, il nous faudrait le patient sous la main pour lui intimer le devoir de commenter et lui offrir le droit de se défendre.

On parle souvent de délire de persécution chez les paraphrènes avec de véritables douleurs psychosomatiques et des tortures que vous et moi ne pouvons généralement pas imaginer : à destin prodigieux, souffrances monstrueuses. Ce n’est pourtant pas systématique. Mais il semble tout de même qu’Emmanuel Macron ait beaucoup souffert psychiquement à Henri-IV : concurrence, isolement et échecs. L’oligarchie qui l’a placé à son service avait dépisté chez lui cette faiblesse et cette malléabilité sous une apparence ambitieuse et conquérante puisque d’un côté, il fait ce qu’on attend de lui tout en donnant l’impression de n’en faire qu’à sa tête. Toujours cette petite pointe d’insoumission et d’insolence, prêt à se présenter comme l’anti-système à lui tout seul, alors même qu’il est parfaitement formaté pour le rôle qu’on lui octroie. Mais là, il faudrait que Macron couche tout ce qui tourne dans la tête sur papier. 

Dans « Les Macron », une biographie très favorable au couple, un ami de jeunesse de Macron se souvient d’un roman qu’il a écrit : « Il y avait des passages terribles, des scènes de sacrifices humains ; tout était raconté avec un luxe de détails saisissants. » (p.47) Ce n’est pas tant le contenu qui nous intéresse que l’imagination vivace du futur khâgneux (étudiant en prépa littéraire). Macron n’est pas un calculateur froid mais un terreau propice à la fabulation.

Cette bipolarisation de la Personne est typique du paraphrène. Alphonse De Waelhens cite l’exemple d’une femme persuadée de posséder le Ciel et la Terre et s’être « engendrée elle-même en rapprochant deux feuilles d’un arbre » qui vient chez son médecin pour ses rhumatismes et ses troubles du sommeil, tout s’occupant elle-même de son mari malade. Emmanuel Macron n’en est pas là, enfin je l’espère. Non, il a déjà rencontré plus fort que lui au cours de ses études et ne convoque finalement que des gens qui ne peuvent pas lui faire d’ombre sous prétexte de renouveau. Edouard Philippe, moins falot qu’à ses débuts, se rebiffe un peu ces jours-ci mais pourrait prendre un choc en retour. Macron joue sur la fulgurance, la rapidité, l’effet de surprise et de sidération pour être l’initiateur toujours reconductible. Alors que sa fonction dans la Vème république lui enjoint de rester en retrait pour veiller sur les institutions et s’occuper de la politique étrangère, il est omniprésent, sur le devant de la scène médiatique, tente d’être inattendu et pas toujours à bon escient. Il n’épate que ceux qui se perdent dans son verbiage moyennement sensé. Le dernier en date sur la culture est un fiasco inquiétant. Mais je le répète, la grandeur n’est pas la compétence qu’il s’octroie : ce vers quoi le pousse sa paraphrénie, c’est à être le premier à dire quelque chose de nouveau. Dans l’état de stress permanent auquel il est soumis, ça ne peut qu’empirer. Et je vous le répète, nous ne savons qu’une petite partie de ce qui se trame dans sa tête. On n’en est pas au stade des confessions : on pourrait avoir des surprises de taille.

Reste un dernier point à aborder : l’auto-génération. Je vous passe les détails trop psychiatriques mais le paraphrène nie la génitalité naturelle sans la réinvestir dans la parentalité. Dans son délire, le patient se construit volontiers une naissance fantastique. Après son adolescence, Emmanuel Macron a quasiment rompu avec sa famille. Il a plus parlé de sa grand-mère que de ses parents. Et là, j’avance une hypothèse aventureuse. S’il jette son dévolu sur Brigitte Trogneux, encore « Madame Auzière » dans les années 90, c’est parce qu’elle est symboliquement dans son imaginaire la mère qu’il transforme en épouse et dont il n’aura jamais d’enfant. Il court-circuite ainsi toujours le processus génital pour se retrouver finalement à ne rien devoir à personne. Il est à la fois le père (il prend la place du sien qui réprouve son comportement) et le fils grâce à sa compagne plus âgée : symboliquement, il devient l’enfant de lui-même sans rien devoir à un géniteur naturel. Dans cette même logique, Macron tend à effacer de son parcours un certain nombre de ceux qui ont pu l’aider. Dans une conférence, Emmanuel Todd plaisantait là-dessus à propos des professions intermédiaires et des retraités : « il trahit tous ceux qui l’aident » disait-il. Je pense que dans la logique de singularité dans laquelle une partie de sa personne est enfermée, Macron se débarrassera autant que possible de tous ceux qui auront pu lui être utiles. Ce n’est pas du mépris mais une logique d’autolyse pathologique qui le conduit à s’auto-déterminer comme un homme qui scierait les barreaux de son échelle pour faire croire qu’il est monté tout seul. Il a ainsi trahi Hollande sans sourciller et ne tardera pas à le faire avec son premier ministre. Par contre, il a le pouvoir de nommer ceux qui l’ont aidé et du coup celui d’inverser les rôles par retour d’ascenseur : Jean-Pierre Jouyet a été nommé ambassadeur de France en Grande-Bretagne par exemple. 

Le côté social de son moi sait qu’il doit continuer à accomplir sa tâche exécutive au service du grand capital mais l’autre versant va multiplier les initiatives, peut-être même les plus désastreuses ou les plus insignifiantes, pour veiller à rester celui à qui on ne peut pas s’habituer puisqu’il est toujours loin devant à lancer des projets toujours plus prodigieux et des phrases plus longues que les miennes mais moi, je sais quand je dois m’arrêter et aussi que je peux me tromper.

Je reviendrai plus en détails sur le cas d’Emmanuel Macron dans un article pour L’Anthropologie pour les Quiches. Je vous livre là juste quelques pistes de réflexions qui ont pour but de nous alarmer sur la situation hégétique (relative au pouvoir exécutif) de notre pays. Pour ma part, je pense qu'une destitution s’impose car un tel profil psychique n’est pas apte à diriger l’État français et à exercer le pouvoir dans l’intérêt général. Et sa pathologie ne peut qu’empirer sans une prise en charge rapide. Je ne suis pas diplômé en la matière, je me trompe peut-être et j'assumerai une mauvaise analyse mais seule une expertise psychiatrique pourrait le dire. Reste à enclencher le processus et à Emmanuel Macron de se soumettre à l’avis d’experts indépendants. Il n’y a rien de honteux là-dedans. Je suis un ancien alcoolique. J’ai consulté des addictologues et j’ai sauvé ma vie de famille et ma santé mentale. Dans le cas du président, il s’agit d’une nation entière. 

Bibliographie sommaire sur la paraphrénie

https://www.psychaanalyse.com/pdf/LES%20PARAPHRENIES%20-%20NOSOGRAPHIE%20_fichier%20important%20(15%20pages%20-%20274%20ko).pdf

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


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À propos de l'auteur(e) :

Christophe Martin

Passionné de sciences humaines mais d'origine bretonne, je mets mes études en anthropologie et mon humour situationniste au service de mon action politique et sociale.


Formateur dans l'industrie et pigiste au Progrès

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