Mode sombre

Lucien, l'un des collaborateurs de Libres Commères, a flashé fin février sur l’expo de Lydie Jean-Dit-Pannel qui s’était installée (le mot est très juste, merci, Christophe ! De rien, Martin.) au Musée des Beaux-Arts de Dole. Et vlan, le confinement lui est tombé dessus après une quinzaine prometteuse. Mais, mais, mais, mais… le voile se lève à nouveau et le Musée des Beaux-Arts a rouvert sur un mode bloc opératoire un rien flippant mais somme toute dans le ton. Enfin.. je crois.

J’y suis donc allé, muni d’un masque chirurgical, vu que j’ai profité du confinement pour me faire refaire le nez par mon voisin de palier (Ah, elle est très drôle, Christophe ! Merci, Martin !). J’ai été accueilli par le distributeur de gel hydroalcoolique qui m’a giclé sur la braguette. Le personnel du musée, lui-même masqué, a sans doute ri mais je n’ai pas pu m’en rendre compte. J’ai filé dans la salle numéro 1. Pour être franc, obsédé par cette grosse tâche très mal placée, je n’ai rien vu de l’exposition, occupé que j’étais à vérifier que personne d’autre que moi ne visitait « Alive » … oui, c’est le nom de l’exposition.

Ça avait l’air pas mal du tout mais dès que j’ai été dans une salle plus sombre où on projetait un film avec des animaux, j’en ai profité pour enfiler un deuxième masque et c’est, équipé d’un protège-sexe improvisé, que j’ai quitté l’établissement en rasant les murs. J’en ai même oublié de prendre des photos et je vous recommande d’aller sur le blog de l’artiste pour vous faire une petite idée. Elle y exécute notamment une reprise des Stranglers en version indus qui m’a plu. Et bien sûr, ne ratez pas la vidéo de Lucien.

Depuis ma mésaventure, j’ai appris que l’expo est prolongée jusqu’au 30 août. C’est bien vu qu’on ne peut pas rentrer à plus de 10. Le Musée des Beaux-Arts de Dole, reste gratuit mais les masques ne sont pas offerts. Il est ouvert du mardi au samedi, de 14 à 18 heures mais fermé les matins, les dimanches et lundis ainsi que les jours fériés (Ce n’est donc pas la peine de vous y précipiter dès aujourd’hui, Martin ! Ah en effet, merci, Christophe ! De toutes façons, mon pantalon n’est pas sec). En dehors de l’exposition temporaire, seul le premier étage est pour l’instant ouvert au public. Il y fait frais et le masque est supportable si on digère bien les oignons du kebab.


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À propos de l'auteur(e) :

Christophe Martin

Passionné de sciences humaines mais d'origine bretonne, je mets mes études en anthropologie et mon humour situationniste au service de mon action politique et sociale.


Formateur dans l'industrie et pigiste au Progrès

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