Personnellement, quand je commence un article, je n’ai qu’une idée générale du sujet que je souhaite aborder, et ensuite je tape pour taper, je me laisse guider au fil de mes idées et me contrains à écrire. Passée une relecture, je remets dans une forme plus correcte les idées que j’avais pu avoir et/ou développer et demande l’avis de ma Maman ou de Christophe (mon président!!). Quand j’ai reçu l’autre jour un message de mon collègue me demandant si j’avais lu l’article du Progrès - A quand une opposition plus unie et plus « musclée » à Dole ? - car il n’avait vu que le titre sur une gondole, je me suis dit : Oh bah merde alors, le Progrès vient de se rappeler de l’existence de l’opposition ! (Et moi aussi en même temps d’ailleurs). Je me suis donc procuré celui-ci pour y découvrir un article pas spécialement encenseur (le titre le laissait présager), mais ma foi, plutôt vrai. Je suis obligé de reconnaître le travail journalistique sans non plus me taper le cul par terre en criant ENCORE ENCORE !!!!
Je vous laisserai vous le procurer et le lire pour vous en faire votre propre avis, cependant, un point m’a chiffonné. Nos deux listes de gauche, soit Ensemble Dole et La liste verte et ouverte nous expliquent en réponse au commentaire du journaliste (spécial dédicace à Matthieu si tu nous lis) qu’ils ne veulent pas taper pour taper, et Hervé Prat, tête de liste de La liste verte et ouverte de surenchérir qu’ils ne sont pas des gens brutaux.
J’y ai réfléchi et je me suis dit… Bah si ? En effet, la gauche doloise n’a que 6 sièges dans un conseil municipal de 35 sièges si ma mémoire est bonne. Autant dire qu’elle n’a aucun impact sur les décisions prises par ce conseil. Que lui reste-t-il alors, à cette opposition ? Et bien taper. Taper dès qu’en face, ils disent une connerie (je vous jure que ça manque pas), taper dès qu’ils se comportent mal, attaquer sur des sujets laissés de côtés. Leur mettre des bâtons dans les roues, quoi !
Même si ça ne ferait pas particulièrement avancer le Schmilblick, ça aurait le mérite de les mettre dans des conditions de stress, de les pousser dans leurs retranchements, ça aurait aussi le mérite de faire passer un message : nous n’avons pas été assez fort pour gagner la mairie, mais pour autant nous continuons de nous battre pour nos électeur-ice-s, de faire notre travail d’opposition. Un petit peu de com’ quoi. Car même dans les rangs d’Ensemble Dole dont j'ai fait partie, la communication a du mal à se faire auprès des anciens et actuels membres, - quoique j’ai l’impression que ça se réveille un peu -. Je n’ai pas assez de contacts du côté de chez les verts pour avoir un écho de ce qu’il se passe en interne, mais je me doute que ça doit être un peu mieux, de part la petite dynamique qu’ils ont réussi à maintenir après l’élection avec leur lettre d’informations et leur 4 pages annuel, cependant, pas de quoi casser 3 pattes à un canard.
J’ai l’impression d’avoir laissé en mars 2020 deux listes proposant des alternatives au système actuel, proposant plus de démocratie (pas toutes les deux de la même façon et avec la même quantité, je dois bien admettre), plus d’écologie, une transparence plus poussée, … et retrouver aujourd’hui la même opposition qu’au dernier mandat. J’ai, je dois bien l’avouer, un soupçon de déception.
Alors, ami(e)s élus de l’opposition, je vous en prie, tapez !
PS : Je comprends que mon point de vue ne fasse pas forcément l’unanimité, et je sais que certains des élus dont je parle me lisent, je sais également que le Progrès n’est pas le meilleur journal pour y développer sérieusement votre réponse et votre point de vue, n’hésitez donc pas à me répondre au travers d’un article que nous publierons :)
À propos de l'auteur(e) :
Lucien Puget
J'ai toujours été intéressé par la politique et le fonctionnement de notre société. Au cœur des luttes sociales à mes heures perdues, j'aime me faire témoin des bribes de vie de vous autres les humains, et j'en tire mes doctrines de vie et quelques anecdotes amusantes...
Étudiant en informatique