Un train de brèves
MIRACLE.- Jean-Claude Beneton (PS et non plus PLS) et moi avons recommencé à nous saluer : un petit signe de tête rapide quand on se croise. C’est peut-être ça le vrai miracle du Nouveau Front Populaire. CM
TIRAGE DIFFÉRÉ.- En raison de l’actu électorale, le Festipol est reporté aux calendes grecques. Nous nous apprêtions à vous y présenter le numéro d’été de Libres Commères avec son supplément deux pages noir et blanc sur les Jeux Olympiques. La sortie du canard papier est donc différée à après le deuxième tour. On pourra donc se lâcher. De votre côté, il faudra attendre un peu. CM
S’ILS LE DISENT…- Esther Duflo, prix Nobel d’économie en 2019 et professeure au Collège de France, soutient le programme du Nouveau Front Populaire. Julia Cagé, Thomas Porcher également, et une palanquée d’économistes qui enseignent dans des universités américaines. Et puis, il y a Marcel Gauchet, Jacques Sapir, Georges Kuzmanovic qu’on n’entend pas… et puis Jacques Cotta dans la Sociale et qui signe « Le Bal des faux culs » et renvoie tout le monde au pied du mur européen. Bon d’accord, on attendra après les élections. CM
BRAVO.- Lors de la rencontre avec Fayez Al-Taneeb, un maraicher palestinien de Tulkarem, on a appris que Marie-Guite Dufay, la présidente PS de la Bourgogne-Franche-Comté, défendait le soutien financier qu’apporte la région au projet « 1000 Oliviers pour la Paix », notamment contre l’opposition de droite (ou plus) du Conseil régional. Elle a rencontré l’agriculteur lors de sa visite et lui a réaffirmer son soutien. Ça fait plaisir de savoir que nos impôts servent aussi à une telle cause: planter des oliviers pour repousser l’invasion sioniste. CM
LA RUSE DE JUSTINE GRUET.- Sur France 3, chaque candidat à l’élection législative n’avait le droit de ne mettre en avant qu’une mesure phare. Justine Gruet, la candidate d’on ne sait plus trop où puisqu’elle recouvre le centre, la droite et les indépendants, propose de… je vous le donne en 1000… « redonner du sens » et la députée sortante (c’est tout ce qu’on lui souhaite…) de décliner la litanie de mesures droitardes habituelles sans que l’animateur du débat ne l’interrompe. Oh la ruse sémantique à deux balles dont on n’a rien retenu. Ce qui reste de son discours faussement suave, c’est qu’elle a l’intention de faire payer les repas à l’hôpital par le patient: voilà un programme digne de son bon sens jurassien. On espère qu’il y aura au moins de la morbiflette au menu! CM
À propos de l'auteur(e) :
Christophe Martin
Passionné de sciences humaines mais d'origine bretonne, je mets mes études en anthropologie et mon humour situationniste au service de mon action politique et sociale.
Formateur dans l'industrie et pigiste au Progrès
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