Brèves à vif
RAPPEL À L’ORDRE DU MÉDECIN.- Rappelons tout d’abord que Dominique Voynet a été élu députée dans la 2ème circo du Doubs avec 59,95% des voix face à un candidat du RN, après désistement du candidat macroniste. Au micro de LCP, elle vient de faire sa première interview (depuis son retour parce que c’est tout de même une habituée du micro) devant la caméra de LCP. Ça aurait pu passer inaperçu dans le flot de déclarations à qui mieux mieux et de tractations tous azimuts. Sauf que Laurent Thines, le toubib bisontin qui a pris fait et cause pour les Gilets jaunes blessés par LBD en 2018, n’a pas l’air décidé à la laisser tranquille: j’ai dans l’idée que c’est sa circo. Moins enthousiaste que par le passé, Dominique Voynet distille un message d’apaisement et de compromis, tiède et mou, qui n’augure rien de bon pour ceux qui souhaitent du changement et qui n’est pas du goût de Laurent Thines qui écrit sur FB: « Non - madame, vous n’êtes pas élue à la mairie de Ville de Besançon pour gérer une collectivité locale avec l'opposition.
Non madame @Dominique Voynet - On vous a sorti du placard poussiéreux où vous dormiez pour être élue à gauche (sans campagne, sans effort) sur un programme de rupture avec l’ancien monde et pas sur un nouveau bloubiboulga d’entente avec la macronie qui (on vous le rappelle) a détruit tous nos services publics, tous nos droits sociaux et du travail, toutes nos ambitions écologiques, toutes nos libertés et qui a mutilé des centaines de français et paupérisé le pays comme jamais !
Ce n’était pas le contrat de législature que vous avez signé. Vous trahissez déjà par ces propos vos électeurs. On sera présent pour vous le dire en face, soyez en sûre. »
Honnêtement, ça fait du bien de trouver des gens pour dire des choses à votre place. Bon, dans le numéro d’été de Libres Commères, je dis quand même ce que j’ai à y redire! CM
PS: tout de même, une petite blague que j’ai glané dans les commentaires sous la vidéo: « Et tel un Supephénix, elle revient du royaume des ombres … » @lacollegia
RADIATION.- Le béninois Kémi Séba a été déchu de la nationalité française par un décret paru le 8 juillet au Journal officiel. Le militant, à la tête du groupe Urgences panafricanistes, connu pour ses prises de positions anti-occidentales n’a pas été pris par surprise puisqu’il avait brûlé son passeport français devant les caméras en début d’année. Sur celui-ci il portait le nom de Stellio Gilles Robert Capo Chichi, ce qui a, selon moi, motivé son geste. Kémi Séba a twitté sur X: « Me retirer la nationalité car je critique votre néocolonialisme est, chères autorités françaises, une reconnaissance [...] de l’efficacité de mon travail politique contre VOUS AUTRES, les tenants de cette Françafrique » Kémi Séba a notamment organisé ou participé à plusieurs manifestations contre le franc CFA en Afrique. CM
À propos de l'auteur(e) :
Christophe Martin
Passionné de sciences humaines mais d'origine bretonne, je mets mes études en anthropologie et mon humour situationniste au service de mon action politique et sociale.
Formateur dans l'industrie et pigiste au Progrès
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